L’ancien ministre délégué chargé de la Fonction publique, Mohamed Mobdii, également président du conseil de Fqih Ben Salah, de même que des entrepreneurs et des responsables publics, pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires. En cause, les dysfonctionnements et irrégularités notés dans la gestion des marchés publics de la ville.
L’Instance nationale de protection des biens publics dans la région de Casablanca-Settat, a déposé une plainte auprès du procureur général du roi pour dénoncer les nombreux dysfonctionnements et irrégularités notés dans la gestion des marchés publics de la ville de Fqih Ben Salah, fait savoir Al Massae. Selon la plainte, l’Instance a demandé au procureur du roi près de cour d’appel de Casablanca de diligenter une enquête.
Cette plainte de l’instance fait suite à la publication d’un rapport de l’inspection générale de l’Intérieur sur la gestion des marchés publics au conseil de la ville de Fqih Ben Salah. Dans ce rapport, les inspecteurs des finances ont relevé que plusieurs dossiers d’appels d’offres et de marchés lancés, avaient été annulés ou déclarés infructueux. En conséquence, la ville est confrontée aux problèmes de transport et d’infrastructures.
Président du conseil de Fqih Ben Salah depuis 1996, Mohamed Mobdii risque gros. Il pourrait être traduit devant les juridictions compétentes s’il s’avérait qu’il est responsable de dilapidation de deniers publics.