Redoutant le verdissement des viandes à cause des fortes températures au Maroc et les maladies qui pourraient en découler, des experts appellent les consommateurs à la vigilance lors de la célébration de l’Aïd al-Adha.
Les présidents des fédérations marocaines du tourisme et de l’industrie hôtelière, des agences de voyages, des restaurateurs et des producteurs viticoles, ont unanimement condamné le projet de loi interdisant la publicité d’alcool, le qualifiant de violation des libertés individuelles consacrées par la constitution marocaine.
Le projet de loi proposé par des députés PJD, interdit la publicité directe et indirecte de boisons alcoolisées parce qu’elle "porte atteinte aux fondements de l’Etat".
Si ce texte venait à voir le jour, il sera interdit d’exposer l’alcool dans les vitrines, d’organiser des dégustations et même les supports étrangers seront interdits si ils contiennent de la publicité pour de l’alcool.
Les professionnels formant un puissant lobby, affirment dans une lettre adressée au président du parlement et au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, que ce projet de loi mènerait le pays vers l’extrémisme, tout en rappelant que le secteur compte 2800 entreprises et emploie 100.000 personnes.
Au Maroc, où il est interdit par la loi de vendre de l’alcool aux musulmans, les Marocains consomment quotidiennement 1 million de bouteilles de bière, 120.000 de vin, 10.400 de whisky, 4500 de vodka, 1500 de gin, 1800 de mahia (eau de vie distillée) et 1000 bouteilles de champagne.
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