Covid-19 au Maroc : crainte d’une deuxième vague
Les autorités marocaines ne cessent d’appeler les citoyens à faire preuve de responsabilité et de patriotisme dans le respect de mesures préventives. Après les ministres, c’est...
Compte tenu du contexte particulier de crise sanitaire mondiale due au Covid-19, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a délivré une série de préconisations pour une bonne organisation de l’Aïd al-Adha.
Malgré la crise sanitaire, le maintien de la fête du sacrifice réjouit la communauté musulmane. Selon le Conseil français du culte musulman, en France notamment, il n’y a, à ce jour, pas d’interdiction des rassemblements religieux ou de l’abattage en vue. Cependant, relève le CFCM, « le contexte de pandémie que nous traversons appelle à la plus grande vigilance ». En effet, l’Aïd al-Adha est « l’occasion de nombreux rassemblements, celui de la prière de l’Aïd, la prière de vendredi, l’acte sacrificiel dans les abattoirs et les repas familiaux », précise l’instance.
Afin d’assister à une célébration réussie de la fête, le CFCM a énuméré quelques recommandations qui ont été transmises à ses instances régionales. Ainsi, comme la fête aura lieu, « très probablement le vendredi 31 juillet », les musulmans auront à célébrer deux prières collectivement le même jour. Le CFCM préconise donc que celles-ci réunissent chacune un maximum de « 5000 personnes, même lorsque celles-ci sont organisées dans des espaces non fermés de type plein air ». Aussi, le CFCM a-t-il insisté sur les règles sanitaires afin de « limiter au maximum les risques d’un rebond de l’épidémie ». Les musulmans doivent donc « éviter les embrassades et adopter la salutation sans contact physique ». De même, « le port du masque pour toute personne âgée de 11 ans et plus, ainsi que la distanciation physique d’un mètre entre deux personnes sont obligatoires ».
Concernant l’abattage des animaux, il s’agit d’ « une recommandation, voire une obligation pour certaines écoles », mais ce n’est « pas une fin en soi », insiste le CFCM qui précise à cet effet que « l’abattage des animaux en dehors des abattoirs (pérennes ou temporaires agréés par l’État) est interdit et constitue un délit ».
Par ailleurs, « de nombreux foyers de contamination (clusters) se sont déclarés autour des abattoirs. Il convient d’y réduire la fréquentation en privilégiant la délégation et en étalant l’acte sacrificiel sur les trois jours de la fête », indique le CFCM qui recommande avant tout aux musulmans de se protéger mutuellement, même si l’Aïd al-Adha est « un moment de partage ».
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