La convention a été signée par la Fédération française des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), et l’Agence marocaine de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC). Elle vise à fournir de la main-d’œuvre marocaine aux agriculteurs français qui font face actuellement à une pénurie de saisonniers, fait savoir Le Figaro.
Pour le moment, le nombre de saisonniers marocains à recruter par la France dans le cadre de cette nouvelle convention n’est pas précisé. Mais selon les données officielles, la demande française au cours des quatre dernières années a plus que doublé, passant de 6 300 travailleurs agricoles en 2018 à 15 700 en 2022.
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« Nous voulons poser les fondations d’une démarche vertueuse et responsable dont l’enjeu est clair : proposer aux agriculteurs un process de recrutement collectif et sécurisé, tout en garantissant aux saisonniers une introduction, une intégration et un retour dans leurs pays dans un cadre organisé et respectueux », explique la FNSEA dans un communiqué.
Pour sa part, Didier Leschi, directeur général de l’OFII, précise que cette convention est « un bel exemple de migration circulaire, avec des travailleurs qu’on achemine grâce à des titres de séjour temporaires, en fonction du calendrier de production agricole ». En dehors du Maroc, la France va recruter aussi des saisonniers en Guinée, au Mali, en Tunisie et en Côte d’Ivoire, selon les données 2019 du Réseau européen des migrations (REM).