L’agression de Badr Hari filmée

L’arrestation et l’incarcération du champion marocain de kickboxing Badr Hari à Amsterdam ont été confirmées par un journaliste spécialisé.

Badr Hari n’est plus libre de ses mouvements. Soupçonné d’avoir agressé son ex-femme, il a été arrêté dimanche à Amsterdam. Dans une vidéo qu’il a réalisée pour De Telegraaf, le journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, John van den Heuvel confirme l’arrestation du champion marocain. Depuis, il est placé en détention. Il lui est reproché d’avoir agressé son ex-femme avec qui il a eu cinq enfants.

L’agression présumée aurait eu lieu devant la maison de l’ex-femme de Hari. Le kickboxeur se serait rendu sur place dimanche dernier pour récupérer ses enfants comme le prévoit l’accord de garde. « Il s’est présenté à la porte, et une altercation a éclaté pour une raison encore indéterminée. Des coups auraient été portés, et il aurait frappé son ex au moins deux fois. Finalement, la situation s’est apaisée, mais les coups ont été si violents qu’elle a contacté la police », raconte le journaliste John van den Heuvel.

Une caméra de sonnette vidéo aurait enregistré l’agression. Après l’incident, l’ex-compagne de Hari a, dans une déclaration à la police, révélé qu’il y avait déjà eu des problèmes de violence domestique par le passé. « À l’époque, il y avait déjà eu un contact avec la police, mais elle avait alors des raisons de ne pas encore porter plainte. On peut imaginer diverses raisons à cela. Il semblerait qu’un entretien d’avertissement ait eu lieu entre lui et la police à ce moment-là. Cela signifie : “Nous t’avons à l’œil, alors fais attention.” Et maintenant, une plainte a finalement été déposée. »

Selon Van den Heuvel, la détention de Hari sera prolongée de quelques jours, « car la justice ne prend aucun risque et la lutte contre la violence domestique est devenue une priorité pour la police. » En 2012, Hari a été condamné pour l’agression de l’homme d’affaires Koen Everink, lors d’un événement à l’Amsterdam Arena. Il avait été condamné à deux ans de prison, dont dix mois avec sursis.