Un citoyen britannique de 28 ans a été interpellé par la Guardia Civil, suite à une tentative de meurtre envers un Marocain à Santa Ponsa (Baléares).
Khadija
Alors qu’il s’est ouvert ce mardi 21 mai 2019, le procès des 12 hommes accusés de séquestration et de viol collectif à l’encontre de l’adolescente Khadija est de nouveau reporté. Au tribunal de Beni Mellal, les avocats de la défense et celui de la victime, ont demandé davantage de temps pour se préparer. Rendez-vous est pris pour le 25 juin.
Très attendu de tous, ce procès qui s’est ouvert au tribunal de Beni Mellal (Centre du Maroc) ce mardi a été reporté au 25 juin prochain. A en croire Me Ibrahim Hachane, le conseil de la jeune Khadija, qui s’est confié à l’AFP « le procès a été reporté pour le mois prochain après que les avocats de la défense et celui de la victime, qui s’est portée partie civile, ont demandé davantage de temps pour se préparer ».
De l’avis des avocats de la partie civile, les accusés qui sont au total 12 hommes, risquent gros. Ils pourraient écoper jusqu’à 30 ans de prison ferme. Faut-il le souligner, en ce même mois de juin, notamment le 11, précise l’AFP, « un autre prévenu sera quant à lui jugé séparément à huis clos, puisqu’il était mineur au moment des faits ».
Rappel des faits
En août dernier, tout le pays a été alerté par cette affaire douloureuse qui aura indisposé plus d’un. Khadija, une jeune fille âgée de 17 ans a été la proie facile de 12 jeunes hommes. Cette fille aurait été violée, torturée et séquestrée pendant près de 2 mois par un groupe de jeunes hommes de son village d’Oulad Ayad, près de Beni Mellal.
Aujourd’hui encore, la victime porte les stigmates de ces moments difficiles passés entre les mains de ses bourreaux. « Les traces de brûlures de cigarettes et des tatouages que lui ont infligés ses agresseurs continuent de hanter le corps et l’esprit de la petite paysanne sans défense », fait observer l’AFP qui précise que « les 12 accusés, âgés entre 19 et 29 ans, sont poursuivis pour « traite d’être humain », « viol », « constitution d’une bande organisée » ou « enlèvement et séquestration ».
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