Le procès ouvert devant la chambre criminelle de Tanger pour juger les huit personnes impliquées au Maroc dans l’affaire Jacques Bouthier, l’ex-PDG du groupe Assu 2000, se poursuit. Depuis début mars, huit personnes dont deux femmes comparaissent.
À partir de ce mardi 25 avril 2023, l’heure est à l’examen de l’affaire. Mais tous les accusés ne se présentent pas au procès. L’un d’eux est décédé, tandis que certains se sont enfuis juste après le début de l’enquête, rapporte Le Parisien. Jacques Bouthier lui-même n’est pas directement visé. Arrêté et mis en examen à Paris pour « traite des êtres humains » et « viols sur mineures », il a obtenu la liberté conditionnelle contre le paiement d’une caution fixée à 500 000 euros.
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Des mains baladeuses notamment sur les seins, les fesses, des appels téléphoniques sur leur ligne directe et sur leur portable, des pressions de deux cheffes, faisant office de rabatteuses, qui les bombardaient de questions intrusives, notamment sur leurs préférences sexuelles… Les victimes réclament justice.
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Au Maroc, plusieurs plaintes ont été déposées auprès du procureur général à Tanger contre Jacques Bouthier et ses proches collaborateurs Amir M. et Yassine B. Ce dernier est en détention provisoire depuis près de neuf mois pour « n’avoir pas réagi après que Samira s’est plainte du comportement du PDG. »