
Affaire Ghali : l’Espagne s’explique devant l’ONU
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L’enquête sur l’entrée de Brahim Ghali en Espagne en avril dernier semble se diriger vers la responsabilité directe de l’ex-ministre des Affaires étrangères espagnole, Arancha Gonzalez Laya. Elle vient d’être convoquée par le juge en charge du dossier.
Sale temps pour l’ex-chef de la diplomatie espagnole. Après les révélations de son ex-chef de cabinet Camilo Villarino au juge d’instructions, il ressort que Arancha Laya est le premier responsable politique de haut plan visé par l’enquête consistant à éclaircir les zones d’ombre entourant les conditions d’entrée et de sortie du territoire espagnol de Brahim Ghali en avril dernier.
À cet effet, rapporte l’agence EFE, Laya a été mise en examen par le juge. Toutefois l’ex-ministre n’a pas encore été localisée, indique des sources proches du dossier. La date de sa comparution n’a donc pas encore été fixée, étant donné que sa convocation doit lui être remise personnellement.
A lire : Affaire Ghali : Arancha González Laya rattrapée par la justice
Pour rappel, Villarino a déclaré lors de son interrogatoire par le juge d’instruction, « qu’il avait reçu un appel de Gonzalez Laya ». En clair, son intervention auprès de l’Armée de l’air espagnole pour éviter tout contrôle de passeport du leader des séparatistes, lors de son arrivée à la zone militaire de l’aéroport de Saragosse, s’est faite sous instruction directe de l’ex-ministre des Affaires étrangères. Des ordres qui auraient été formulés par Gonzalez Laya 48 heures avant l’arrivée de Ghali en Espagne.
Aussi, il avait également pour instruction de mener cette opération en « toute discrétion et sous les radars ». Lors de cet échange téléphonique, Laya aurait annoncé à son chef de cabinet l’arrivée en Espagne du chef des séparatistes accompagné de son fils le 16 avril. L’ex-ministre aurait au passage précisé que Ghali disposait d’un passeport diplomatique et que son fils jouissait d’une carte de résidence espagnole.
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