Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM) vient de faire un geste conséquent pour venir en aide aux victimes du récent séisme qui a frappé le pays. C’est également le cas pour Akwa Group.
Photo de Christelle Marot ( La Croix)
Au Maroc, l’écart entre les femmes et les hommes est toujours flagrant en matière d’accès aux services bancaires, selon les conclusions de la Banque Mondiale pour l’année 2017. L’absence du monde rural, des sans-emplois et des Très Petites Entreprises (TPE) du circuit financier expliquent ce constat.
Alors que la moyenne dans les pays en voie de développement se situent à 9 points d’écart entre les deux sexes, seulement 1.5 femme sur 4 hommes disposent d’un compte bancaire au Maroc, selon l’enquête Findex de la Banque Mondiale. Les raisons de cette disparité sont liées à l’absence d’autonomie financière des femmes et de support financier pour la création de projets.
Le Conseil national d’inclusion financière (CNIF), à qui a été assigné la mission de réduire les disparités sociales et économiques, s’est penché sur quatre axes de développement principaux, lors de sa première réunion début avril : L’implémentation de modèles alternatifs adaptés aux populations exclues, le renforcement du modèle classique pour l’inclusion financière, la mise en place d’outils à même d’appréhender les risques liés aux populations exclues, et la création de conditions pour la vulgarisation des produits financiers.
Mis en place dans le cadre de la stratégie nationale d’inclusion financière, qui oeuvre contre l’exclusion des travailleurs indépendants et des sans-emplois, en particulier les femmes, les jeunes, les ruraux et les TPE, ces axes de développement ont permis au pays de se positionner en première place au sein de la région du Maghreb dans le cadre de la lutte contre les disparités, selon les conclusions du rapport de la Banque Mondiale « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2019 : une décennie de réformes ».
En ce qui concerne la femme, Bank Al Maghrib (BAM), par l’intermédiaire du CNIF, intervient à travers un plan d’éducation financière aligné aux différents profils féminins, une offre financière adaptée aux besoins de la femme, et des processus d’évaluation des écarts entre les genres.
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