Le militant Abdelhakim Sefrioui, gardé à vue dans l’affaire du professeur décapité, a été mis en examen pour " complicité d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste " ce 21 octobre. Il est "abasourdi, effondré", a indiqué son avocat.
Abdelhakim Sefrioui " ignorait tout " du plan terroriste du jeune tchétchène, Abdoullah Anzarov ayant assassiné le professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine, a avancé son avocat. L’avocat présume qu’il serait mieux " de chercher ceux qui ont embrigadé le terroriste, et qui l’ont incité à passer à l’acte ". L’enquête de cette affaire " ne s’intéresse qu’aux seconds couteaux, à de simples comparses, alors que le danger est ailleurs " a déclaré l’avocat.
Pour rappel, Abdelhakim Sefrioui fait partie des neuf gardés à vue dans l’affaire du professeur assassiné. Il avait accompagné le parent d’élève qui s’était plaint du comportement de l’enseignant dans le collège. Il a également pris part à la mobilisation contre l’enseignant et posté une vidéo sur les réseaux sociaux. Cependant, son avocat a indiqué que, pour le moment, rien ne prouve que c’est la vidéo diffusée qui est à l’origine de l’acte du terroriste. " Il n’avait sûrement pas besoin de cela pour l’assassiner" a souligné l’avocat. C’est également cette ligne de défense qui a été présentée par le père de l’élève qui avait posté la vidéo, a précisé la même source.