Abdelhadi Khairat s’excuse, Moulay Hicham retire sa plainte

15 octobre 2012 - 18h56 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le député USFP Abdelhadi Khairat s’est excusé auprès du prince Moulay Hicham, cousin germain du Roi Mohammed VI. En août dernier, Khairat avait accusé le Prince rouge de détournement de fonds publics.

Abdelhadi Khairat, qui affirme ne pas avoir voulu porter atteinte au prince, a adressé une lettre à Moulay Hicham, dans laquelle il reconnait que ses accusations étaient infondées.

Moulay Hicham avait intenté un procès au député socialiste pour diffamation, et demandé à Khairat, connu pour ses sorties quelques fois démesurées, d’apporter les preuves de ces détournements de fonds.

Un proche du Prince rouge explique que "ce ne sont pas les excuses de Khairate qui intéressaient le prince, mais le fait qu’il reconnaisse que ses propos étaient infondés". Satisfait, Moulay Hicham a décidé de retirer sa plainte.

La semaine dernière, Abdelhadi Khairate, victime de plusieurs fractures après une chute, avait reçu un bouquet de fleurs de Moulay Hicham, lui souhaitant prompt rétablissement.

Homme d’affaires prospère, Moulay Hicham a investi plus de 100 millions de dollars dans les énergies renouvelables à Bangkok, en Thaïlande en 2005, à travers sa société Al Tayyar Energy. Le prince, connu pour son avis critique sur la monarchie marocaine, a également hérité d’une fortune considérable léguée par son défunt père, le prince Moulay Abdallah, frère de feu Hassan II.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Procès - Moulay Hicham - Abdelhadi Khairat

Ces articles devraient vous intéresser :

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.