Ces homosexuels décrivent leur situation à Sebta comme "pire que celle de leur rejet total en tant qu’homosexuels au Maroc", fait savoir Assabah. C’est le cas d’une lesbienne de 31 ans. À Tétouan, celle-ci avait été victime de la diffusion d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Menacée de mort par des membres de sa famille, elle a dû s’exiler à Sebta où sa situation n’est pas des plus reluisantes.
Face aux menaces de mort et aux violences, les homosexuels disent avoir organisé une série de réunions avec bon nombre de partis politiques et associations de défense des droits de la communauté LGBT. De con côté, la branche locale du PSOE (Parti socialiste), au pouvoir à Madrid a appelé des autorités de Sebta à renforcer la sécurité et la protection des homosexuels marocains qui, selon elle, doivent jouir des mêmes droits que leurs semblables espagnols. Reste à savoir si cet appel sera entendu.