
Variole du singe : les cas suspectés au Maroc sont négatifs
Les trois cas suspects de variole du singe signalés au Maroc sont négatifs, selon le ministère de la Santé.
Le Maroc se dit prêt à faire face à la variole du singe qui se propage dans de nombreux pays d’Europe et de l’Amérique du Nord. Un plan national de surveillance et de riposte a été mis en place par le ministère de la Santé.
Même si pour de nombreux épidémiologistes marocains, il est improbable que la maladie atteigne le Maroc, le ministère a tenu à prendre ses dispositions à travers la mise en place d’un plan national de surveillance et de riposte contre la maladie. « Toute personne présentant une éruption cutanée, vésiculeuse ou vésiculo-pustuleuse, avec fièvre au-dessus de 38 degrés sera considérée comme cas suspect », fait part le ministère.
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Selon le département dirigé par Khalid Ait Taleb, même « les personnes ayant eu un contact avec un cas confirmé dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes, ou tout cas suspect ayant effectué, dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes, un voyage dans un pays où la maladie est endémique ou un pays ayant enregistré une chaîne de transmission depuis début mai 2022, ou tout cas suspect avec atteinte des paumes des mains et/ou des plantes des pieds, ou encore avec présence d’adénopathies seront considérés comme des cas probables.
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Le ministère informe les Marocains que tout cas suspect ou probable doit être immédiatement déclaré à l’autorité sanitaire provinciale ou préfectorale dont relève la structure sanitaire (publique ou privée) où le médecin a évoqué le diagnostic. « La Délégation provinciale/préfectorale du ministère de la Santé et de la protection sociale coordonne, en urgence, avec le service régional de la Santé la vérification de la définition de cas et procède à l’investigation épidémiologique dès que le cas est classé comme cas probable », ajoute-t-on.
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Le plan du ministère conseille l’auto-isolement de deux semaines à toute personne présentant des signes cliniques compatibles avec un cas suspect, même s’il n’est pas classé probable ou même si une forte suspicion de la varicelle ou autres fièvres éruptives n’est pas établie. Un respect rigoureux des mesures d’hygiène est recommandé, et le traitement symptomatique doit être prescrit par le médecin traitant et, si l’hospitalisation est indiquée, elle doit se faire en isolement dans une salle retenue pour ce genre de cas.
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Au cas où la maladie toucherait un élève ou un étudiant, il sera immédiatement retiré du cadre scolaire ou estudiantin. Si c’est un fonctionnaire ou autre agent de l’État, l’arrêt de travail est automatique, et ils devront suivre un traitement dûment autorisé par un médecin pour une durée de 14 jours. Ils ne seront autorisés à reprendre qu’après présentation d’un certificat de guérison, précise le ministère.
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