Le Maroc a des atouts qui séduisent les touristes israéliens. On peut citer entre autres, le désert, les stations balnéaires, le patrimoine, les monuments, le folklore, la gastronomie, l’architecture, l’hospitalité, l’hôtellerie, l’artisanat, les souks, les épices, les ksours, oasis, la proximité avec l’Europe, porte de l’Afrique, les TGV, les autoroutes, etc. Outre ces atouts, ce qui attire également les touristes israéliens, ce sont les liens historiques et culturels entre la communauté israélienne d’origine marocaine (estimée à 1 million de personnes) ou encore la diaspora juive dans le monde et le Maroc.
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« Certes, c’est une base solide, mais il faudra aller au-delà en donnant plus de sens à cette nostalgie inscrite dans le grenier de l’imaginaire », estime auprès de L’Économiste Ahmed Ghayet, secrétaire général du collectif Salam Lekoulam, dont le président d’honneur est André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI. « Les retrouvailles entre les peuples du Maroc et d’Israël ont montré qu’il y a un véritable travail à mener auprès des sociétés civiles de part et d’autre. Un travail de terrain pour se réapproprier l’histoire commune, la mémoire, raviver les souvenirs, sans rester dans la nostalgie… Et surtout se projeter vers l’avenir », ajoute-t-il.