Du nouveau dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes à Settat »

4 décembre 2021 - 20h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

La présidente de l’université Hassan 1ᵉʳ pourrait être, elle aussi, sanctionnée dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes » à Settat. Les cinq professeurs mis en examen dans le cadre de cette affaire devront comparaître lundi prochain.

Des soucis en perspective pour la présidente de l’université Hassan 1ᵉʳ. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui pourrait lui infliger une lourde sanction si la justice mettait en cause sa responsabilité morale dans le scandale de la sextorsion qui ébranle la faculté des sciences juridiques de Settat. D’ailleurs, la direction centrale du ministère de tutelle lui reproche de n’avoir pas pris les mesures nécessaires avant l’éclatement du scandale, rapporte Al Akhbar.

À lire : Maroc : des professeurs échangent des bonnes notes contre des relations sexuelles

Cette affaire avait éclaté en septembre dernier. Des captures d’écran ont révélé qu’un enseignant de la faculté précitée avait demandé des faveurs sexuelles à une étudiante en contrepartie de bonne notes. De quoi pousser le ministère de tutelle à instruire l’inspection générale à l’effet de mener une enquête interne à l’issue de laquelle le professeur d’université accusé de harcèlement sexuel envers ses étudiantes a été suspendu.

En parallèle, une enquête a été ouverte par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Cette enquête s’est avérée fructueuse : cinq professeurs impliqués dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes » sont poursuivis pour chantage sexuel et traite d’êtres humains. À la demande de leurs avocats, leur procès initialement prévu le 1ᵉʳ décembre dernier a été reporté au 8 décembre.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Education - Settat - Sextorsion

Aller plus loin

L’affaire « Sexe contre bonnes notes » emporte le doyen de la Faculté de droit de Settat

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, vient de démettre de ses fonctions le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat. La décision fait...

Une nouvelle application pour les femmes victimes de sextorsion

"Stop à la violence numérique" est la nouvelle plateforme dédiée aux femmes victimes de cyber-violence. Le projet a été lancé par l’Association Tahadi pour l’égalité et la...

Affaire « sexe contre bonnes notes » : des témoignages surprises à la dernière audience

Le procès des cinq professeurs de la faculté des sciences juridiques impliqués dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes » à l’Université de Settat a été marquée par des...

Un scandale sexuel fait grand bruit dans la région de Marrakech

Le responsable d’une agence de microcrédit vient d’être déféré devant la justice pour son implication présumée dans une affaire de harcèlement et chantage sexuel à Echemmaia,...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : indignation après l’assassinat d’une enseignante par un élève

Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.

Écoles privées au Maroc : hausse des frais et colère des parents

Des écoles privées ont décidé d’augmenter les frais de scolarité à la prochaine rentrée au grand dam des parents d’élèves. Préoccupée, une députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) appelle le gouvernement d’Aziz Akhannouch à agir pour empêcher...

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.

Des conditions strictes pour enseigner dans le privé au Maroc

Le ministère de l’Éducation nationale a récemment autorisé les enseignants du public à donner des cours supplémentaires dans le privé, sous certaines conditions. Pour arrondir leurs fins de mois, ces professeurs devront obtenir une autorisation...

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.

Écoles françaises au Maroc : polémique sur l’homosexualité

Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, s’est exprimé sur l’adoption par des institutions éducatives étrangères au Maroc de programmes promouvant l’homosexualité.

Maroc : un manuel scolaire aux couleurs "LGBT" fait polémique

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.

Une bonne nouvelle pour les enseignants marocains

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a augmenté le montant des crédits immobiliers accordé aux enseignants dans le cadre de son programme d’aide au logement IMTILAK, lancé en 2019.

L’arabe obligatoire dans une école en Belgique

Un établissement catholique flamand propose un cours d’arabe obligatoire à ses élèves de dernière année, une initiative inédite en Belgique.

Maroc : une école mise en vente avec ses élèves ?

Au Maroc, un agent immobilier se retrouve malgré lui au cœur d’une polémique après avoir publié une annonce de vente d’une école privée en incluant les élèves.