Marrakech s’active pour une reprise du tourisme réussie

30 septembre 2020 - 11h20 - Economie - Ecrit par : J.K

Le palace de la Mamounia en travaux depuis quelques mois, espère rouvrir ses portes à partir du 16 octobre. Tout ce qu’attendent les opérateurs touristiques, la levée de l’état d’urgence et une vraie programmation aérienne.

Chez les opérateurs touristiques, c’est le branle-bas. Les travaux de rénovation du palace de la Mamounia sont presque achevés, et l’établissement programme sa réouverture pour le 16 octobre prochain, si toutefois les conditions pour une reprise sont réunies.

Contraints au chômage, depuis mars dernier, palaces et unités haut de gamme comptent faire de bonnes affaires à la faveur de la réouverture des frontières. « A l’instar d’autres pays concurrents, le Maroc doit s’adapter à la pandémie avec des mesures de précaution, tout en reprenant l’activité touristique », indique Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière, rapporte le journal l’Economiste.

Et partout, on s’affaire. « Mais sans la levée de l’état d’urgence et une vraie programmation aérienne, il est très difficile de penser à une reprise », conditionne un directeur d’établissement, ajoutant : « Nous espérons bien entendu sauver la saison d’hiver et ne pas rater les fêtes de fin d’année, Marrakech réalisant une bonne partie de ses nuitées durant cette période ».

Le segment luxe dépend des arrivées internationales, lui qui vise particulièrement une clientèle anglaise, américaine, russe… au point d’en faire sa chasse gardée. Contrairement aux clubs et à d’autres catégories d’hébergement qui ont tenté une réouverture durant la période estivale, les palaces et les maisons d’hôtes de luxe ont baissé le rideau. Ces unités, ce sont plusieurs milliers de lits dans la cité ocre et le Haouz. Ainsi, en parallèle aux très beaux riads de luxe qui ont poussé dans la médina, des unités hôtelières de haut de gamme comme le Namaskar, le Salman, le Royal Mansour se dressent. Les signatures internationales ne manquent pas à l’appel. C’est le cas du groupe français Barrières, rivé sur Marrakech, ou encore la chaîne indienne Oberoi.

Certains établissements sont devenus des lieux de villégiature qu’affectionnent les grosses fortunes du monde, à l’instar du palace la Mamounia qui continue de tenir le haut du pavé. En réfection depuis quelques mois, le célèbre établissement, du haut de ses 95 ans d’histoire, est « presque prêt » et espère rouvrir ses portes à partir du 16 octobre.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Tourisme - Consommation - Hôtellerie - Restauration - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Marrakech, meilleure destination au monde de l’année 2020 ?

La ville de Marrakech n’a rien perdu de son charme, malgré la pandémie du coronavirus. Elle fait partie des 22 villes nominées pour le prix de la meilleure destination au monde...

Tourisme : très difficile année pour Marrakech

Le tourisme au Maroc a été fortement impacté par la pandémie du Covid-19 tout au long de cette année 2020. Et au nombre des villes qui ont durement souffert de la fermeture des...

Maroc : voici les plages où il est encore possible de se baigner

Pas moins d’une dizaine de plages marocaines ont été fermées au public, en une semaine. Certaines plages du littoral méditerranéen et du sud du pays ont toutefois échappé à...

Les hôtels rouvrent peu à peu à Marrakech

Après une fermeture qui a duré des mois à cause de l’état d’urgence sanitaire, plusieurs hôtels à Marrakech s’apprêtent à rouvrir leurs portes le mois prochain. C’est le cas...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : des parcs d’attractions, zones de montgolfières.. avant 2030

Fatim-Zahra Ammor, la ministre du Tourisme, de l’artisanat, de l’économie sociale et solidaire, a dévoilé la vision ambitieuse du gouvernement de « positionner le Maroc parmi les quinze meilleures destinations touristiques mondiales, en accueillant 26...

Maroc : l’informel met à genoux les magasins de sport

Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.

Des prix qui font fuir les touristes ?

La députée Fatima Tamni (Fédération de la gauche démocratique) a vivement critiqué la politique touristique du Maroc.

Hôtels au Maroc : la fin du certificat de mariage ne plaît pas à tout le monde

Au Maroc, la levée de l’exigence d’un certificat de mariage dans les hôtels est loin de faire l’unanimité. Alors que certains Marocains ont célébré cette évolution comme une étape vers plus de liberté personnelle et de vie privée, d’autres estiment que...

Pourquoi les Marocains fuient-ils leur pays pour les vacances ?

Au Maroc, le tourisme interne a du plomb dans l’aile. La preuve en est qu’un nombre considérable de Marocains ont choisi de passer leurs vacances hors du royaume cet été. Une tendance qui suscite des inquiétudes et révèle par ailleurs l’inefficacité de...

Booking dicte sa loi aux hôtels marocains

La plateforme de réservation en ligne, Booking.com continue de dicter sa loi aux hôteliers marocains, ainsi qu’aux agences de voyages, provoquant d’énormes pertes économiques.

Les MRE ont boudé les locations de voiture cette année

Les professionnels du secteur de la location de voitures au Maroc se plaignent de la faible demande notée au cours de cette saison estivale par rapport aux années précédentes.

Ces plantes qui empoisonnent les Marocains

L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.

Une feuille de route ambitieuse pour le tourisme marocain

Le Maroc va investir cette année 8 milliards de dirhams dans l’hébergement touristique, ce qui lui permettrait de disposer de 7 700 lits supplémentaires, a déclaré lundi Fatim Zahra-Ammor, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie...

Maroc : de "paradis gay" à destination à risque pour les LGBTQ+ ?

Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.