7 policiers radicalisés désarmés depuis l’attaque de la Préfecture de Paris

1er novembre 2019 - 13h40 - France - Ecrit par : I.L

Près d’un mois après l’attaque perpétrée à la Préfecture de Police de Paris, 7 policiers ont été « désarmés à la suite de leur signalisation » pour soupçons de radicalisation.

L’enquête ouverte au lendemain de l’attaque de la Préfecture de Paris, a permis d’auditionner un certain nombre de personnes en lien avec cette attaque meurtrière.

En attendant la Directrice du Renseignement, supérieure hiérarchique de l’auteur de l’attaque, le Préfet de Police, quant à lui, a été auditionné mercredi à l’Assemblée nationale. De ses propos, on retient qu’il a œuvré au signalement pour radicalisation, au niveau de la Préfecture.

Des 33 signalements dont il a eu l’écho depuis le 3 octobre pour soupçons de radicalisation, il indique avoir désarmé 7 policiers. Il a également rappelé avoir demandé 3 autres suspensions dont 1 seulement a été exécutée.

Dans cette même dynamique, le Préfet de Police n’a pas manqué de relever qu’il avait adressé, le 7 octobre, une note à l’ensemble de ses services afin qu’ils dénoncent systématiquement tous les signes de radicalisation.

A l’en croire, ces signalements permettent de s’interroger s’il faut laisser ou non le fonctionnaire concerné armé. « Je l’assume parfaitement, j’ai encouragé les signalements de façon à ce que les doutes soient levés », a-t-il déclaré.

Au total, une cinquantaine de personnes seront entendues dans ce dossier par la Commission chargée de l’enquête. Parmi elles, il faudra compter le Ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et le Secrétaire d’Etat, Laurent Nunez.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Paris - Terrorisme

Aller plus loin

Montréal met de l’ordre dans son centre de Prévention de la radicalisation

Le Centre de Prévention de la radicalisation bénéficie d’un soutien financier de 975 000 $ de la part de la ville de Montréal pour réaliser son plan d’action 2019-2020. Après...

Le Maroc veut mieux surveiller la radicalisation chez les MRE

Un an après les attentats de Barcelone, dans le nord de l’Espagne, le directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) Abdelhak Khiame, a accordé une interview à...

Paris : 27 fonctionnaires de Police de Paris signalés pour radicalisation

27 fonctionnaires de la Préfecture de Police de Paris ont fait l’objet d’un signalement pour radicalisation, après l’attaque qui a eu lieu le 3 octobre. Pour rappel, 4 personnes...

Paris : réintégration d’un policier suspendu pour radicalisation

Un capitaine de police judiciaire, suspendu et désarmé "par principe de précaution" en octobre dernier, reprend le travail, le 2 mars prochain, dans une autre unité. Il est lavé...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les casinos sous haute surveillance

Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, les services compétents du ministère de l’Intérieur ont effectué des missions de contrôle dans sept casinos entre avril et septembre 2024, et démantelé plusieurs...

Il y a 13 ans, Imad Ibn Ziaten était assassiné par Mohamed Merah

Toulouse accueille ce mardi 11 mars l’hommage national aux victimes du terrorisme. Latifa Ibn Ziaten, dont le fils Imad a été assassiné par Mohamed Merah il y a treize ans, est une figure active de la lutte contre la radicalisation et de la promotion...

Un dangereux complot terroriste déjoué au Maroc

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.

Blanchiment d’argent : Le Maroc serre la vis et ça paye

La lutte contre les activités de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme connaît des progrès significatifs au Maroc. En témoigne le nombre de déclarations de soupçon reçues par l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) en...

Coup de filet au Maroc contre une cellule terroriste planifiant des attaques

Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.