L’Office antistupéfiants (OFAST) de Toulouse a réussi à arrêter un Marocain de 45 ans considéré comme l’un des plus gros importateurs de cannabis en France et ses complices. Ils ont été tous mis en examen puis placés en détention provisoire.
Tout est parti d’un renseignement des autorités marocaines. En 2022, celles-ci ont alerté les policiers français sur les déplacements suspects d’un Français entre le Maroc et la Haute-Garonne. Une enquête sera ouverte puis confiée à l’OFAST de Toulouse. Après des écoutes et des filatures, les forces de l’ordre tombent sur un vaste trafic de drogue reliant le Maroc, l’Espagne et la France, avec des ramifications dans d’autres pays européens, rapporte La Dépêche du Midi. L’enquête révèle qu’un trafiquant marocain était l’un des principaux importateurs de cannabis en France. Son mode opératoire consistait à livrer directement la marchandise jusqu’aux cités du Mirail à Toulouse.
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Récemment, il a changé de méthode. Il organise un acheminement via l’Espagne, où des dizaines de kilos de produits stupéfiants étaient stockées dans un hangar. Des intermédiaires haut-garonnais récupéraient la marchandise de l’autre côté des Pyrénées, avant de l’acheminer en « go fast » jusqu’à Toulouse. Ensuite, ils revendaient la drogue aux gérants des points de deal : la résine et l’herbe principalement été écoulées au Mirail, mais d’autres cités du secteur aussi.
Le 4 mars dernier, les forces de l’ordre ont réussi à démanteler ce vaste réseau de trafic de drogues. Une opération minutieusement préparée s’est soldée par l’arrestation de cinq suspects. Un trafiquant marocain de 45 ans, considéré comme l’un des barons du trafic de drogue en Europe, a été également interpellé. Il est soupçonné d’être à la tête du réseau et d’avoir fait entrer des centaines de tonnes de cannabis en France.
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Tous les suspects ont été mis en examen puis placés en détention. Les forces de l’ordre ont par ailleurs procédé à la saisie de voitures de luxe, dont une Maserati et une Ford Mustang GT, ainsi que de plusieurs biens immobiliers. Ce trafic aurait généré plusieurs dizaines de millions d’euros. Pour l’heure, les forces de l’ordre poursuivent leurs investigations.
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