
Huile d’olive au Maroc : pourquoi les prix ne baissent toujours pas ?
Alors que les Marocains s’attendaient à une baisse des prix de l’huile d’olive après la fin des phases de récolte et de pressage, rien n’a visiblement changé pour eux.
Face à la chute de la production d’olives et la forte hausse du prix de l’huile d’olive, le Maroc se tourne vers l’Espagne, la Tunisie, l’Italie et la France pour importer d’huile d’olive vierge et extra vierge.
52 entreprises ont été sélectionnées dans le cadre de l’importation de 10 000 tonnes d’huile d’olive vierge et vierge extra, apprend Hespress, ajoutant que cette marchandise sera importée d’Espagne, de Tunisie, d’Italie et de France. Une commission interministérielle, composée de représentants des ministères du Commerce, de l’Agriculture et des Douanes, a déjà réparti le quota entre les importateurs sélectionnés. Ceux-ci vont tirer profit de cette démarche gouvernementale, laquelle vise à approvisionner le marché national en huile d’olive vierge et en huile d’olive vierge extra provenant de l’étranger, afin de contribuer à la baisse des prix de cette denrée.
À lire :Huile d’olive : le Maroc ouvre ses portes
En novembre, le ministère de l’Industrie et du Commerce a suspendu les droits de douane sur l’importation d’huile d’olive vierge et extra vierge, dans la limite d’un quota de 10 000 tonnes. Cette mesure exceptionnelle, valable jusqu’au 31 décembre 2024, vise à assurer l’approvisionnement du marché intérieur face à une récolte d’olives catastrophique. Selon le ministère de l’Agriculture, la production nationale plafonne à 950 000 de tonnes cette année, ce qui représente une baisse de 11 % par rapport à l’année dernière et de 40 % par rapport aux années de vaches grasses.
Aller plus loin
Alors que les Marocains s’attendaient à une baisse des prix de l’huile d’olive après la fin des phases de récolte et de pressage, rien n’a visiblement changé pour eux.
L’huile d’olive est devenue un luxe inaccessible pour les ménages marocains à revenus modestes. Le prix du litre a déjà franchi la barre des 100 dirhams.
Le Maroc fait face à une crise oléicole sans précédent. La production d’olives prévue pour cette année subit une chute vertigineuse, conséquence directe des années de sécheresse...
Face à une crise oléicole sans précédent, le Maroc se tourne vers le Brésil pour importer de l’huile d’olive, pilier de la gastronomie marocaine.
Ces articles devraient vous intéresser :