Poupette Kenza sort de prison

2 novembre 2024 - 11h00 - France - Ecrit par : P. A

Mise en examen pour « tentative d’extorsion de fonds en bande organisée » et « associations de malfaiteurs », puis placée en détention provisoire le 11 juillet dernier, l’influenceuse rouennaise Poupette Kenza a été libérée sous contrôle judiciaire.

La star d’Instagram et TikTok, enceinte de huit mois, a été libérée sous contrôle judiciaire jeudi matin, relaie Le Parisien, qui précise que la jeune femme de 24 ans a quitté la maison d’arrêt de Rouen (Seine-Maritime) après passé près de quatre mois de détention. Poupette Kenza est interdite de quitter le territoire français et d’entrer en contact avec les victimes présumées, et devra pointer régulièrement au commissariat le plus proche.

« La détention provisoire de Poupette Kenza avait été principalement motivée non pas par la gravité des faits mais par l’absence de garantie de représentation [devant la justice, NDLR], toute sa vie étant désormais à Dubaï. Nous avons mis quatre mois à réimporter sa vie en France. Maintenant que cela est fait, il n’y avait plus aucune raison pour qu’elle soit maintenue en détention provisoire », a expliqué Me Jérémy Kalfon, l’avocat de l’influenceuse.

À lire : De l’influence à la prison : la chute de Poupette Kenza

Enceinte de son troisième enfant, l’influenceuse pourra suivre sa grossesse dans de meilleures conditions. Après sa libération, elle a retrouvé ses deux enfants rapatriés de Dubaï. De son vrai nom Kenza Benchrif, Poupette Kenza est accusée d’avoir tenté d’extorquer 350 000 euros à Caroline, son ancienne associée, et Walid, le mari de celle-ci. Elle aurait eu recours à un maitre chanteur, un certain « Amadou », pour menacer les concernés.

Caroline et son mari avaient déposé plainte. Le parquet de Rouen a décidé de poursuivre Poupette Kenza pour « tentative d’extorsion de fonds en bande organisée » et « associations de malfaiteurs » et requis vingt ans de prison contre elle. Confondue avec des échanges de SMS avec le maître chanteur, la star des réseaux sociaux finit par accuser son mari, Allan Liehrmann. Arrêté le 23 septembre par la police judiciaire de Rouen à sa descente d’avion, ce dernier est toujours en détention.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Rouen - Prison

Aller plus loin

Marrakech : une star de télé-réalité en prison

Liziane Gutierrez, ancienne candidate de l’émission de télé-réalité brésilienne « A Fazenda », est introuvable sur les réseaux sociaux depuis un mois. La raison de cette absence...

Allan Lierhmann rejoint Poupette Kenza en prison

Allan Lierhmann, compagnon de l’influenceuse Poupette Kenza, star d’Instagam et TikTok, est dans le viseur de la justice française.

Prisons espagnoles : un quart des détenus étrangers sont marocains

Les Marocains représentent la nationalité la plus importante dans les prisons espagnoles, avec 3 841 individus, soit 27 % du total. Ce chiffre place le Maroc loin devant les...

Poupette Kenza au plus mal ?

Quelques jours après son incarcération pour une affaire d’extorsion, l’influenceuse rouennaise Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, se porterait mal. Elle serait...

Ces articles devraient vous intéresser :

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Un député marocain poursuivi pour débauche

Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Annulation des accords UE-Maroc : le Polisario jubile

Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...