Autoroutes du Maroc : une situation qui inquiète
La société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) se trouve dans une situation financière délicate, plombée par un endettement abyssal.
Autoroutes du Maroc : retards et dysfonctionnements inquiètent
Le retard observé dans la réalisation de certains projets d’autoroutes inquiète le parlement marocain qui a interpellé le premier responsable de la Société nationale des autoroutes pour avoir des explications sur cette situation.
Convoqué mardi par la commission de l’Infrastructure, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants et les membres de la commission d’enquête parlementaire ad hoc sur cette question, Anouar Benazzouz, le directeur général de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc, a apporté des éléments de réponse aux préoccupations des députés sur les retards dans la réalisation de certaines autoroutes ainsi que sur certains « dysfonctionnements » au sein de sa structure.
Les membres de la commission ont voulu savoir comment la Société nationale des autoroutes se prépare « à accueillir les finales de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde de Football 2030 », quelles dispositions elle prend pour garantir « la sécurité et la fluidité » sur les routes, et les raisons des retards de certains chantiers ouverts dans ce cadre. Les députés ont également soulevé des questions relatives au « non-paiement de certaines entreprises et sociétés », aux « services fournis aux usagers, tarifs et à tous les aspects administratifs et juridiques de la société ».
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Les membres de la commission ont relevé que des entreprises appartenant à des membres de la commission de l’Infrastructure, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, ont obtenu des marchés auprès de la Société. « Comment la responsabilité du directeur de la Société des Autoroutes sera-t-elle évaluée par certains qui ont conclu des contrats se chiffrant en milliards au nom de leurs entreprises, lesquelles font l’objet de nombreuses critiques ? », a demandé un autre député.
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