« Maintenant, je retrouve un peu le sourire et je progresse. Je travaille dur en dehors du terrain. J’ai aussi pris un préparateur physique qui me fait travailler après les séances. La série de matchs joués avec l’OM va me servir pour la CAN et me permettre d’être vraiment prêt à 100 %. […] Je retrouve le rythme et mes performances », assure Azzedine Ounahi dans une interview accordée à RMC Sport.
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Arrivé à l’Olympique de Marseille (OM) lors du mercato d’hiver pour 8 millions d’euros grâce à sa brillante participation à la Coupe du monde Qatar 2022, ponctuée par une demi-finale, Azzedine Ounahi a eu du mal à s’imposer dans la cité phocéenne. Cette saison, il a joué 17 matchs, marqué 2 buts pour 13 titularisations. Des performances dont il n’est pas fier. « Je suis quelqu’un de très dur avec moi-même. Quand je ne suis pas bien, je ne suis pas bien. J’ai quelqu’un avec qui je travaille lors des avant-matchs et après-matchs. Dès qu’il voit que mes performances baissent un peu, il me parle direct. Je le sens que je n’étais pas bien, que je n’étais pas le ’vrai Ounahi’. Je n’étais pas à 100 %, je n’étais pas moi-même », confie l’ancien Angevin.
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Selon lui, la CAN « sera vraiment difficile ». Toutefois, il compte sur la concentration de ses coéquipiers et la cohésion de l’équipe. « J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas un seul match facile à la CAN. Que ce soit à la CAN ou en qualifications : un match en Afrique, ce n’est pas un match facile. Ce n’est pas le même climat qu’en Europe, ce ne sont pas les mêmes terrains. Il y a beaucoup de choses qui changent. On a vu que les regards avaient changé avec la Coupe du monde. On voit que, maintenant, on est l’équipe à battre. » Le milieu de terrain marocain ajoutera : « Que ce soit en match amical ou en compétition, tout le monde veut nous battre. C’est ce qui va nous pousser à être à 100 % et concentrés à chaque match. On a joué dernièrement contre la Côte d’Ivoire en Côte d’Ivoire. On a vu que tout le monde était à 200 % pour nous battre. Leurs supporteurs, leur coach… La CAN va vraiment être difficile. On ne va négliger aucune équipe. Ce qui va jouer, c’est aussi en dehors du terrain. En dehors du terrain, il faut rester concentrés. »
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Tout comme son coéquipier Amine Harit, Ounahi a exprimé son admiration pour le sélectionneur de l’équipe du Maroc. « Avant tout, c’est un grand frère pour nous. C’est quelqu’un qui a porté le maillot de l’équipe nationale, c’est un Marocain. Il a été à notre place un jour, il sait très bien ce qui est bien ou pas bien pour le groupe. Il était joueur, donc il connaît le vice, ce qui se dit dans le vestiaire, ce qui se dit ailleurs… Il sait très bien ce qu’il se passe en dehors du terrain aussi. Il a changé beaucoup de choses dans le groupe et en équipe nationale. […] C’est quelqu’un qui est vraiment focus sur le groupe, pas sur les individualités. On a vu ça durant la Coupe du monde. Pendant la Coupe du monde, on a commencé avec une équipe et on a fini avec une équipe. Il y avait beaucoup de joueurs formés au Maroc. »
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Et de poursuivre : « La CAN, ça va être pareil : il y a une équipe qui va démarrer et il y a une équipe qui va finir. C’est juste qu’il ne faut pas faire l’erreur de la Coupe du monde. On est arrivés en demi-finale avec beaucoup de joueurs blessés, beaucoup de joueurs qui avaient des gènes. On n’était pas vraiment à 100 %. Si on a un vrai groupe soudé et qu’on y va en mode mission, je pense qu’on a l’équipe pour gagner la CAN. »