Dans un message publié sur son compte Facebook, le docteur Lahna est amer. « Il est évident qu’on ne peut pas participer à la paix sociale dans une terre administrée par des personnes qui ne le souhaitent pas », écrit-il, faisant référence aux responsables du ministère de la Santé et certains confrères mécontents qu’un tel service gratuit leur fasse concurrence.
« Entre les inquisiteurs, les profiteurs des malheurs des déshérités et les spectateurs, on ne peut pas aller très loin. La masse encourageante et attentiste n’a pas de pouvoir de décision ni de capacité de mobilisation », écrit-il encore, ajoutant que son combat humanitaire continue et continuera en dehors du Maroc car il ne pourra pas venir en aide aux « déshérités et laissés pour compte marocains (..) faute de moyens et d’autorisations ».
Le cabinet médical qui a vu le jour grâce aux dons de particuliers et d’associations, a ouvert ses portes le 15 janvier dernier avec ses premières consultations. Depuis, le docteur a reçu la visite de responsables du ministère de la Santé qui lui reprochent de ne pas disposer d’autorisations nécessaires pour exercer au Maroc.