Maroc : violée par 5 jeunes pour sa dose d’héroïne, Zineb va recevoir de l’aide (vidéo)

27 décembre 2017 - 13h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Sa vidéo choc avait fait le tour des réseaux sociaux il y a quelques jours au Maroc. Dépendante de l’héroïne, Zineb avait été forcée à avoir des relations sexuelles avec cinq mineurs pour 50 dirhams.

Dans une vidéo publiée après les faits, cette femme âgée de 30 ans avait témoigné à visage découvert et demandait de l’aide pour soigner son addiction et se confiait sur le viol par cinq jeunes originaires de Tétouan.

D’après le site Alyaoum24, la jeune femme va être prise en charge par la Rabita Mohammedia des oulémas qui promet de lui trouver un emploi pour qu’elle puisse enfin se reconstruire. Un médecin va également tenter de soigner son addiction. « Le traitement ne devrait pas dépasser une année car la jeune a montré qu’elle voulait en finir avec de la drogue », a-t-il déclaré.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Drogues - Tétouan - Prostitution Maroc - Femme marocaine - Vidéos

Aller plus loin

Une prostituée marocaine témoigne à visage découvert (vidéo)

Chose rare, une prostituée marocaine a décidé de témoigner à visage découvert. Drogue, alcool, elle brise le silence et se confie. Poignant !

Maroc : violée, elle est poursuivie pour prostitution

Plusieurs versions s’opposent dans l’affaire d’une étudiante qui aurait été violée dans l’enceinte de la faculté de Khouribga par un homme qui n’est pas inscrit dans cette...

Ces articles devraient vous intéresser :

Pufa, la "cocaïne des pauvres" qui déferle sur le Maroc

Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.

Une Marocaine meurt après avoir pris des pilules achetées sur Instagram

Une Marocaine de 28 ans est décédée après avoir pris des pilules amincissantes achetées auprès d’une inconnue qui faisait la promotion de ces produits sur Instagram.

Maroc : Les femmes toujours "piégées" malgré des avancées

Le Maroc fait partie des pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord qui travaillent à mettre fin aux restrictions à la mobilité des femmes, mais certaines pratiques discriminatoires à l’égard des femmes ont encore la peau dure. C’est ce...

« Épouse-moi sans dot » : un hashtag qui fait polémique au Maroc

Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Les Marocaines paieront aussi la pension alimentaire à leurs ex-maris

Au Maroc, les femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint pourraient avoir à verser une pension alimentaire (Nafaqa) à ce dernier en cas de divorce, a récemment affirmé Abdellatif Ouahbi, le ministre de la Justice.

Cosmétiques contrefaits : une bombe à retardement pour les Marocaines

Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Maroc : les femmes divorcées réclament des droits

Au Maroc, les appels à la réforme du Code de la famille (Moudawana) continuent. Une association milite pour que la tutelle légale des enfants, qui actuellement revient de droit au père, soit également accordée aux femmes en cas de divorce.