Lacoste a récemment sorti une nouvelle collection de polos avec une carte du Maroc amputée de son Sahara, suscitant une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Les Etats-Unis n’imposeront aucun plan, ni règlement aux différentes parties concernées par la question du Sahara, a affirmé, lundi à Marrakech, M. Thomas T. Riley, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat.
S’exprimant, lors d’une conférence de presse, en marge d’une visite dans la Cité ocre, M. Riley, a mis l’accent sur l’excellence des relations liant Washington à Rabat et exprimé sa disposition à oeuvrer pour qu’elles se raffermissent davantage.
Le diplomate américain a, par ailleurs, fait part du soutien de son pays à la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2010 de football.
M. Riley qui a consacré la plus grande partie de cette conférence à l’Accord de Libre Echange (ALE) entre le Maroc et les Etats-Unis, a affirmé que cet accord offrira de nouvelles opportunités aux exportations marocaines et permettra de drainer un flux d’investissements américains vers le Royaume.
Après avoir relevé l’existence de 120 sociétés américaines au Maroc, il s’est engagé en tant qu’homme d’affaires, avant d’être diplomate, à déployer davantage d’efforts pour accroître le volume des exportations et des investissements américains, notamment dans les secteurs du textile et de la technologie.
II a également annoncé la mobilisation de 30 millions de dollars par l’Agence Américaine du Développement International (USAID) destinés à l’appui et à l’assistance de l’économie marocaine, durant les cinq prochaines années. L’ambassadeur américain a fait savoir que ses entretiens avec le Wali de Marrakech-Tensift-El Haouz, M. Mohamed Hassad, et le maire de la Cité ocre, M. Omar El Jazouli, ont porté sur les moyens à même de renforcer la coopération bilatérale et les opportunités offertes aux investisseurs étrangers désireux de monter des projets à Marrakech.
M. Riley a, par ailleurs, visité certaines unités industrielles à Marrakech, ainsi que le Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER) et le tribunal de commerce.
MAP
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