Automobile : le marché de l’occasion en crise
À l’instar du marché du neuf, les voitures d’occasion sont aussi touchées de plein fouet par la crise des semi-conducteurs, enregistrant une quasi-stagnation en comparaison à 2019.
Touchés de plein fouet par la crise, beaucoup d’habitants de la ville de Melilla, au nord du Maroc, vendent leurs voitures directement au Maroc, où le marché de l’occasion permet de faire plus de bénéfices que dans l’enclave.
Dans un article le journal elfarodigital.es, revient sur le cas d’Espagnols demeurant à Melilla qui tentent l’aventure marocaine pour vendre leurs voitures.
Pour José Guerrero Cámara, porte-parole de la police de la ville, il y a une nette augmentation de Mélilliens qui traversent la frontière pour vendre leurs voitures au Maroc, et prévient que cette pratique n’est pas exempte de risques et d’irrégularités.
Il rappelle donc à ceux qui sont tentés par l’aventure de prendre quelques précautions en se munissant de la carte verte (assurance internationale) et de tous les documents nécessaires en cas de contrôle des services douaniers ou fiscaux.
Pour les véhicules d’occasion qui ne trouvent pas preneur à Melilla ou dont les réparations coûteraient plus que la voiture elle même, il est parfois très facile de les vendre au Maroc. Une Renault 19 ou 25 peut par exemple atteindre plus de 2000 euros, alors que le véhicule n’est même plus vendable en Espagne.
La plupart des voitures d’occasion achetées, surtout les anciennes, serviront plus tard à faire de la contrebande entre les deux pays. Il arrive même parfois que des propriétaires vendent leur voiture au Maroc puis la déclarent comme volée en Espagne. Cette pratique permet de se faire rembourser son véhicule par les assurances.
Aller plus loin
À l’instar du marché du neuf, les voitures d’occasion sont aussi touchées de plein fouet par la crise des semi-conducteurs, enregistrant une quasi-stagnation en comparaison à 2019.
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