Belgique : le parti d’extrême droite de Vlaams Belang en tête des sondages en Flandre

Lors des dernières élections de mai 2019, le Vlaams Belang a obtenu plus de 18%, soit, la deuxième position des partis flamands, derrière la N-VA. Mais, depuis, la formation d’extrême droite caracole en tête des sondages.

Le secret de Tom Van Grieken, est son hyper activité sur les réseaux sociaux ; imbattable sur Facebook (plus de 500 000 fans la semaine dernière), bien loin devant tous les autres responsables politiques de Belgique , fait savoir rtbf.be. " C’est un média intéressant. On reçoit directement des feedbacks des gens. On peut savoir si le message passe ou pas" a-t-il déclaré sur le plateau de De Zevende dag (VRT), dimanche dernier, rapporte la même source, ajoutant que le parti d’extrême droite tient aussi son succès, d’une part, de l’organisation d’une manifestation au Heysel, fin septembre, avec près de 10 000 personnes qui ont décrié le gouvernement De Croo et de l’autre, du pacte de Marrakech.

Selon Liesbeth Van Impe, Bart De Wever et la N-VA ont une grande part de responsabilité dans le retour du Vlaams Belang : " Avec la fin du gouvernement Michel et le pacte de Marrakech, le président de la N-VA est devenu nerveux. Il y avait des campagnes sur les réseaux sociaux où on voyait que la colère des citoyens était de retour." Le journaliste Jan Antonissen, auteur du livre De Ontfatsoenlijken, explique que ce regain d’intérêt des électeurs, repose essentiellement sur l’inégalité et l’identité. Les gens ne se sentent plus chez eux et trahis par les partis traditionnels, a-t-il affirmé.

Mais, la concrétisation des bonnes intentions en 2024 pour Van Grieken, passe par des alliés et donc, la rupture du principe du cordon sanitaire. En outre, il devra se départir des têtes comme, Dries Van Langenhove, le fondateur du groupe Schild en Vrienden, ou Filip Dewinter, qui font dire du parti, qu’il est "infréquentable", conclut rtbf.be.