Vivement critiquées par l’association Cimade, défenseur de la dignité et des droits des personnes réfugiées et migrantes, les nouvelles modalités favoriseraient plutôt les pays disposés à coopérer dans le cadre du rapatriement des immigrés clandestins.
Ainsi, le coût et la durée de traitement du dossier de visa, donnant accès à 26 pays européens pour un séjour maximal de 90 jours, dépendent en grande partie du degré de coopération du pays hors espace Schengen.
Non remboursables, les droits de visa passent de 60 à 80 euros pour les personnes âgées de 12 ans et plus, et peuvent atteindre 160 euros dans certains cas. En dessous de cette tranche d’âge, les frais sont de 40 euros au lieu de 35 auparavant.
D’autre part, bien que la demande de visa ait été simplifiée, à travers le dépôt électronique 6 mois à l’avance, les documents requis et la durée de traitement des dossiers varient en fonction des efforts de coopération fournis par le pays du demandeur.