« Comment ce monsieur peut se définir comme « un pur produit d’Allah » alors que l’Elan est un club catholique à l’origine ? », s’interroge-t-on. Les accusations de prosélytisme lui auraient valu sa révocation. « Le maire nous a expliqué que l’on devait écarter Taqwa, qu’il ne pouvait pas rester manager général. François Bayrou a expliqué qu’un musulman ne serait pas accepté localement et politiquement, car l’Elan est une organisation catholique. Nous avons répondu qu’il était hors de question de virer quelqu’un pour croyance religieuse. Ce n’était pas notre façon de faire ni d’être. Le maire a insisté, nous a répété qu’il fallait qu’on écarte Taqwa », confie à Basket Europe Greg Heuss l’un des deux dirigeants.
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Mais David Bonnemason-Carrère, vice-président du club (et président lorsque le groupe américain CSG était encore propriétaire) a tenté d’apporter des éclaircissements : « […] ses fonctions de directeur général étaient quoi qu’il arrive révocables. De plus, Taqwa, en juillet, après la cession des actions, m’a demandé une somme pour quitter le club. Le 2 août, j’ai reçu une demande de 30 000 euros en guise de porte de sortie. Ce qui est inconcevable au regard de la situation financière du club. Il n’est plus le directeur général et il va faire l’objet d’un licenciement pour motif économique qui concerne trois personnes au sein du club. Il n’est pas visé individuellement, c’est la réalité de la situation financière de notre club qui l’exige. »