A Casablanca, deux fils de richissimes familles viennent d’être arrêtés par la police judiciaire. Ils auraient, pour jouer sans doute, séquestré et torturé un mendiant et kidnappé et exploité sexuellement pendant deux mois deux jeunes filles, dont l’une est ingénieure.
Le problème vient sans doute d’une croyance en ces milieux aisés. Il y a quelques semaines, une certaine Meriem affirmait au Huffpostmaghreb : « au Maroc j’appartiens à une classe dominante, mais aux USA je suis une immigrée ». Le terme « classe dominante » semble résumer ce que l’on voit proliférer au Maroc ces derniers temps…
En enquêtant sur l’affaire du mendiant séquestré et torturé dans une villa (l’un des jeunes enfants gâtés, et non le mendiant, a dénoncé les autres), la police judiciaire de Ain Chok a découvert que deux jeunes femmes étaient aussi victimes de ces criminels en mal sans doute de sensations fortes. A en croire Assabah, les deux femmes ont été kidnappées puis violées et filmées et dès lors exploitées sexuellement depuis plus de deux mois sous la menace de divulguer leurs vidéos.
L’enquête a débuté lorsqu’un complice, qui avait peur que le mendiant perde la vie car les deux autres accusés cocaïnomanes l’ont tabassé sous l’effet de la drogue, a décidé d’alerter la police. Les choses seraient allées trop loin. Ce complice est encore en cavale.