Le Maroc dépense également 30 millions de DH pour la réparation et l’entretien du parc automobile de l’Etat, ajoute El Meskaoui cité par le site d’information Al Jazeera Net.
Les assurances des véhicules appartenant à l’Etat absorbent l’équivalent de 9 millions de dirhams. « C’est une dilapidation flagrante des deniers publics qui ne correspond pas du tout au discours du gouvernement dirigé par le Parti Justice et Développement (PJD) et appelant à la rationalisation des dépenses de l’administration publique marocaine ».
Selon El Meskaoui, des milliers de fonctionnaires, de responsables et d’élus utilisent de façon excessive ces véhicules hors des horaires de travail officiels, au cours des week-ends pour des voyages privés, pour les tâches domestiques quotidiennes, ou encore lors des activités de leurs partis. Les véhicules d’Etat sont un avantage social, financier et politique, consacrant encore la politique de rente, déplore El Meskaoui.
En avril dernier, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, qui appelle encore une fois les Marocains à se serrer la ceinture en ces temps de crise économique, avait fixé un plafond de 450.000 DH à ses ministres pour l’achat de leurs véhicules de fonction. Les secrétaires généraux et les directeurs des établissements publics ont droit à des véhicules à 350.000 DH, contre 300.000 DH pour les directeurs de cabinets.