L’artiste marocain Hatim Ammor a informé ses abonnés sur Instagram qu’il se prépare à subir une intervention chirurgicale.
Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, confiné à Paris en raison de l’épidémie du coronavirus, déclare avoir peur pour l’Afrique, notamment pour le Maroc au regard des proportions que prend l’épidémie sur le continent et dans le royaume.
"Si le continent est touché, ce sera la pire des choses", a prévenu le patron de l’encadrement technique marocain, dans une déclaration au quotidien Le Parisien.
Pour avoir vécu pire que le confinement, à Mostar en Bosnie-Herzégovine, lors du drame de l’ex-Yougoslavie, le coach Halilhodzic a trouvé l’astuce : minimiser la situation actuelle et en rigoler avec ses proches. Il raconte au quotidien sa mésaventure vécue il y a trente ans. Selon le coach, alors qu’il était encore à Mostar, en tant que directeur sportif du club local, la ville se faisait bombarder.
"Toutes les activités étaient à l’arrêt. Je ne pouvais plus travailler. Sarajevo et Mostar ont été encerclées et bloquées par les belligérants… Mais nous étions pilonnés la journée et la nuit ; il y avait des batailles dans les rues avec des gens en cagoule. Alors, je ne peux pas faire de comparaison avec l’épreuve actuelle", a confié l’entraîneur des Lions de l’Atlas.
Bloqué à domicile, Vahid Halilhodzic se contentait de marcher dans le jardin, et ce pendant presque deux années d’affilée. Le Franco-Bosniaque confie également avoir évité de justesse la mort, après avoir critiqué les Croates fascistes lors d’une émission radio. "J’ai reçu un appel d’un ami qui m’a demandé de me cacher parce que j’allais être visé. À minuit dix, ma maison a été ciblée pendant 45 minutes. Je me suis caché au fond de ma cave", se rappelle-t-il.
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