Leila Goufrane a fait savoir qu’elle n’accepterait jamais que ce film aborde l’affaire du meurtre de sa fille, surtout si les faits y sont relatés de manière à porter atteinte à la réputation de cette dernière. Dans une déclaration à la revue « Sayidaty », l’artiste marocaine a menacé de porter plainte contre les producteurs de ce film si ses soupçons venaient à être confirmés.
Le film en question raconte l’histoire du meurtre de plusieurs étudiantes avec un accent particulier mis sur la mère de l’une d’elles qui est danseuse, a indiqué pour sa part le scénariste égyptien, Mohamed El-Ghaiti, qui a rédigé le scénario du film, assurant qu’il ne s’agit pas d’une reconstitution du meurtre de la fille de l’artiste, survenu en Égypte en 2008.
À lire : Egypte : Laïla ghofrane s’écrie « Vive Al-Sissi » après la pendaison du meurtrier de sa fille
La dernière partie du film présente le procès de l’étudiante Naira, tuée par un camarade d’amphi en 2020. Lors de cette scène, les propos prononcés par Bahaa El-Marry, le président du tribunal de Mansoura, ont été repris mot pour mot avant que le meurtrier ne soit condamné à la peine de mort.
Pour rappel, Hiba Al Akkad, la fille de Laïla Ghofrane, ainsi que son amie égyptienne, Nadine Khlad Jamaleddine, avaient été assassinées en novembre 2008 dans un appartement de la banlieue résidentielle de la capitale égyptienne. Le meurtrier, Mahmoud Sayed Abdel Hafed Issawi, un menuisier âgé de 19 ans, avait été condamné en 2010 à la peine de mort. Il a été exécuté par pendaison le 19 mai 2014.