Hiba Al Akkad, la fille de Laïla Ghofrane, ainsi que Nadine Khlad Jamaleddine, avaient été assassinées en novembre 2008 dans un appartement de la banlieue résidentielle de la capitale égyptienne, Le Caire. Leur tueur, un dénommé Mahmoud Sayed Abdel Hafed Issawi, avait été, en 2010, condamné à la peine de mort pour ce double-meurtre.
Arrêté en 2008 pour ce crime, Mahmoud Sayed Abdel Hafed Issawi, qui était ouvrier (menuisier, âgé de 19 ans au moment des faits), a été condamné la même année à la peine de mort, mais la Cour de cassation avait annulé le verdict. Puis, en 2010, le 15 avril plus précisément, la Cour pénale de Guizeh ordonna une nouvelle fois sa pendaison.
Les coulisses
Lors du procès, c’était l’époux de Hiba El Akkad qui était désigné du doigt par l’avocat de Laila Ghofrane. Ce dernier affirmait également que le procès-verbal avait été falsifié par l’inspecteur de police qui était en charge de l’affaire, afin d’ôter toute possibilité à la Cour pour inculper le mari de la défunte que la famille accusait d’être le commanditaire du crime. Mais la version officielle est toute autre.
Ainsi, selon un article en 2008 d’Aujourd’hui le Maroc : « L’enquête effectuée par la police a révélé que l’auteur présumé de ce double crime passait par une crise pécuniaire et avait besoin d’argent ». Ce dernier aurait alors pénétré l’appartement où étaient les deux victimes, pensant qu’elles dormaient. Puis, l’ayant découvert, le criminel leur a asséné plusieurs coups de couteau chacune, avant de fuir emportant avec lui l’équivalent de 600dh ainsi qu’un téléphone portable.