Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a récemment confié avoir demandé à plusieurs reprises au roi Mohammed VI de le démettre de ses fonctions de Chef du gouvernement.
Le Parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires ne participe pas au gouvernement qui sera formé par Benkirane et choisit l’opposition. La décision adoptée dimanche à l’unanimité par le conseil national de l’USFP après de longues tractations, serait une nécessité politique en faveur de l’avancée démocratique du royaume, explique le parti de la rose dans un communiqué.
L’USFP renoue ainsi avec l’opposition après 13 ans au gouvernement. Pourtant le secrétaire général du PJD n’a pas tari d’éloges sur le parti socialiste depuis sa nomination par le Roi Mohammed VI à la tête du gouvernement, l’appelant ouvertement à rejoindre le futur gouvernement.
Le retour de l’USFP dans l’opposition est une obligation politique dans l’intérêt national, indique le même communiqué, pour qu’il soit fait une parfaite distinction entre les différentes formations politiques au pouvoir, ancrant ainsi au mieux une véritable alternance démocratique.
En plus de l’Istiqlal qui prend part au gouvernement islamiste, trois autres formations feraient également partie du prochain exécutif formé par le président du gouvernement Abdelilah Benkirane, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), le Mouvement Populaire (MP) et l’Union Constitutionnelle (UC), alors que l’USFP (39 sièges), rejoint le RNI (52 sièges) et le PAM (47 sièges) dans l’opposition.
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