Au Maroc, l’interdiction du port du burkini à la piscine de certains hôtels empêche les femmes musulmanes de profiter pleinement de leurs vacances d’été. La mesure est jugée discriminatoire et considérée comme une violation du droit des femmes de...
Une sénatrice belge d’origine marocaine, connue pour ses propos critiques envers une partie de la communauté musulmane de Belgique, a été l’objet de menaces de mort et placée sous la protection de la police, a-t-on appris mercredi de la police fédérale belge.
Mimount Bousakla, sénatrice socialiste anversoise de 32 ans, a "été l’objet de menaces par téléphone" et bénéficie de la "protection d’un service de police", a indiqué sans plus de précision cette porte-parole.
L’interlocuteur anonyme de Mme Bousakla l’a menacée d’une exécution "rituelle", ont affirmé pour leur part les journaux flamands Gazet Van Antwerpen et Het Belang Van Limburg, selon qui la sénatrice réside depuis dimanche à une adresse tenue secrète.
La jeune femme a à plusieurs reprises dénoncé le "repli sur elle-même" de la communauté musulmane de Belgique, en grande partie constituée de personnes d’origine marocaine, et certaines pratiques comme le mariage forcé, selon le sociologue de l’université de Liège Hassan Bousetta.
Mme Bousakla avait en particulier regretté l’absence de condamnation par une importante association musulmane de l’assassinat il y a deux semaines, au nom de l’islam radical, du réalisateur néerlandais Theo van Gogh.
Ce crime, qui a entraîné des représailles aux Pays-Bas envers la communauté d’origine marocaine, a également eu un retentissement important dans l’opinion publique en Flandre, la région néerlandophone du nord de la Belgique.
La ville d’Anvers (nord), où Mme Bousakla a été élue, est le bastion du parti d’extrême droite Vlaams Blok (récemment rebaptisé Vlaams Belang) et de la Ligue Arabe Européenne, un petit parti qui dénonce notamment les "compromissions" des élus belges d’origine immigrée.
Afp
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