Les voyageurs sont mécontents de l’aéroport Mohammed V Casablanca et de la compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM). À l’origine de ce mécontentement, la perte répétée des bagages mais aussi la mauvaise qualité des services d’escorte.
Soirée assez mouvementée, mercredi dernier, à l’aéroport Oujda-Angad. Un avion de la RAM, assurant un vol en provenance de Paris, a eu beaucoup de "difficultés" lors de son atterrissage
Une source a déclaré à "Libé" que tout avait commencé, vers 22H00 quand l’avion assurant le vol AT 757, un Boeing 737-400 a eu d’énormes difficultés à s’arrêter sur la piste d’atterrissage de l’aéroport. Information confirmée par la direction générale de la RAM via un communiqué de presse transmis à l’agence MAP et qui affirme que tous les passagers ont pu être dégagés sains et saufs. La direction de la RAM, indique par la même voie qu’elle a diligenté une enquête pour déterminer les causes de cet incident.
Selon nos sources d’information, on aura frôlé le pire lors de ce même incident. "Libé" a pu savoir par exemple que le train d’atterrissage (avant) de l’avion a été sérieusement endommagé. L’avion aurait même piqué du nez avant de s’immobiliser et les moteurs de l’appareil n’auraient pas non plus échappé à l’incident puisqu’ils auraient subi des dommages également.
L’on ignore toutefois le traitement réservé aux cinquante passagers. Car, semble-t-il, si l’évacuation s’est bien déroulée, rien n’est dit sur les mesures d’"accompagnement" qui interviennent par la suite. Il faut signaler que dans ce genre d’incidents, comme c’était le cas mercredi soir à Oujda, les voyageurs sont évacués par toboggans. Chose qui ne va pas toujours sans quelques "aléas".
Cet "incident" intervient moins d’une semaine après un autre accident signalé vendredi dernier à l’aéroport Marrakech-Ménara. Ce jour-là, un avion de la RAM est allé terminer sa course à près de 150 mètres de la piste d’atterrissage qu’il a quittée après être arrivé de Mulhouse en France. Les 164 passagers, en plus des membres d’équipage, avait indiqué la RAM, étaient sains et saufs alors qu’une enquête a été ordonnée par la direction générale du transporteur national.
Cependant, il y a lieu de s’interroger sur les raisons de la "fréquence" de tels "incidents" vu que les deux derniers se sont produits en moins d’une semaine et presque à la même heure. Mais, plus, il s’agit dans les deux cas, du même avion, un Boeing 737-400. Pure coïncidence ? La flotte de la RAM compte sept avions Boeing 737 - 400.
Libération
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