
Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a récemment confié avoir demandé à plusieurs reprises au roi Mohammed VI de le démettre de ses fonctions de Chef du gouvernement.
La laïcité n’est "pas antinomique avec l’islam" dans la gestion des affaires publiques, estime un responsable du parti islamiste marocain Justice et développement (PJD).
Les affaires temporelles (...) doivent être traitées par les outils d’une gestion moderne et objective", déclare Saâd Eddine Othmani, secrétaire général adjoint du PJD, dans un entretien publié mardi par le journal Le Matin.
"On ne peut imaginer une laïcité marginalisant la religion, encore moins une laïcité anti-religieuse", ajoute M. Othmani. "Par contre, une laïcité qui signifierait la gestion des affaires publiques avec toute l’objectivité nécessaire n’est pas à mon avis antinomique avec l’islam", estime-t-il.
Ce responsable refuse au demeurant de voir son parti qualifié d’"islamiste". "J’ai coutume de dire que le PJD n’est pas un parti islamiste" - un mot "forgé" selon lui en Europe -, mais "un parti politique à référentiel islamique".
Le PJD, qui revendique un islamisme modéré, a réalisé une importante percée lors des élections législatives de septembre 2002. Arrivé en troisième position immédiatement derrière les socialistes et l’Istiqlal (nationaliste), ce parti est devenu la principale force d’opposition dans le royaume.
AFP
Ces articles devraient vous intéresser :