Ces mannequins marocaines découvrent qu’elles doivent confier leur corps à des amateurs opérant dans des « centres de soins » non autorisés, qui utiliseraient des produits dangereux et prohibés, rapporte Assabah.
Le journal a relaté l’histoire d’une jeune femme qui a été victime de cette supercherie. Celle-ci comptait s’offrir un sourire éclatant et une dentition parfaite. Seulement, elle n’aura pas atteint son objectif.
Il existe en effet un réseau bien huilé qui fait miroiter aux Marocaines le succès des opérations de chirurgie esthétique de certains professionnels rompus à Istanbul.
A la manœuvre, des intermédiaires officiant pour le compte des « centres de soins » turcs dans l’une des villes du Maroc. Ils usent de subterfuges pour inciter les mannequins marocaines à accepter de se faire opérer en Turquie.
Ils s’occupent du transport des « clientes » du Maroc jusqu’à leur entrée dans le laboratoire pour l’opération à Istanbul en passant par leur arrivée en Turquie.
Et, c’est justement dans la salle d’opération que les jeunes femmes découvrent qu’elles n’ont pas en face d’elles des spécialistes de renom mais plutôt des non-professionnels de la chirurgie esthétique.
Dépitées, les victimes se plaignent à leurs intermédiaires. Ceux-ci déclinent toute responsabilité. Ils laissent entendre que leur mission ne se limite qu’à la recherche de potentielles clientes en contrepartie d’une commission, détaille la même source.