« Nous tablons toujours sur un équilibre à la troisième année, avec une flotte de huit avions », a déclaré Lionel Guérin, directeur général de Transavia France, lors d’une conférence de presse à Paris. La compagnie, qui avait transporté à la fin août 120.000 passagers, pense essuyer un déficit de 20 millions d’euros la première année (close en mars 2008).
Avec à son actif cet été neuf destinations touristiques du bassin méditerranéen et une flotte de quatre avions, Transavia France a affiché un coefficient de remplissage de 77% en août. La première liaison, Paris-Porto, démarrée en mai dernier, compte déjà des clients fidélisés, s’est félicité M. Guérin.
Il vise surtout une clientèle domiciliée en Ile de France, puisque tous ses vols sont au départ de l’aéroport d’Orly.
« Le premier bilan de Transavia pour l’été est un succès », a-t-il dit, se félicitant de coûts inférieurs aux prévisions, notamment grâce aux synergies avec Transavia.com (filiale du néerlandais KLM) sur la formation des équipages et avec Air France sur le carburant et l’assurance. La compagnie française est une filiale d’Air France à 60% et de Transavia.com à 40%.
Cet hiver, le transporteur, à mi-chemin entre charter et « low-cost », ajoutera huit destinations à ses dessertes, dont sept vers le soleil méditerranéen, Hurghada et Louxor (Egypte), Grenade (Espagne), Ouarzazate, Essaouira et Fès (Maroc), Tozeur (Tunisie), plus Cracovie (Pologne).
Fin août, Transavia totalisait 152 collaborateurs d’une moyenne d’âge de 34 ans. En août et septembre, elle a procédé à l’embauche d’étudiants pour accueillir les clients. Avant la naissance de la compagnie, la CGT d’Air France avait qualifié de « recul social » la décision d’Air France-KLM de lancer en France une compagnie « low-cost ».
AFP