En données comparables, le nombre de visiteurs du pays du soleil levant a baissé de 40% par rapport à la même période en 2018, avec seulement 60.000 touristes enregistrés sur les quatre premiers mois. Il paraît, selon les spécialistes du secteur, que le marché reprend sa vitesse de croisière, après l’appel d’air enregistré durant les deux précédentes années suite à la levée des visas, rapportait il y a quelques jours Médias24.
Les prévisions du ministère du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie solidaire parlaient de 500.000 visiteurs chinois à l’horizon 2020. Si les professionnels du secteur estiment le nombre de touristes chinois en 2019 à 200.000, il sera difficile, voire même impossible, d’envisager un tel objectif en 2020.
Faut avouer que même l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Casablanca et Pékin (les négociations avec les autorités chinoises sont toujours en cours) ne saurait pallier cette énorme différence. Encore moins le secteur informel qui continue d’entraver le développement naturel du marché, en l’absence de réglementation ferme, précise la même source.
En attendant, la solution pourrait venir de la compagnie Turkish Airlines, qui prévoit l’ouverture d’une ligne directe Pékin-Marrakech. Forte de ses 25 liaisons quotidiennes avec la chine, Turkish Airlines aura le privilège d’apporter une bouffée d’oxygène à ce marché, en relançant le développement de son potentiel déjà amorcé en 2017 et 2018.