Mardi, l’engagement, qui s’intègre dans le Plan « Vision 2010 » du Maroc, a été présenté dans le cadre de l’UNESCO qui reconnaît et protège les lieux dignes d’appartenir au patrimoine mondial de l’Humanité.
Vision 2010 est le résultat d’un accord élaboré entre le secteur public et le secteur privé. Avec ce projet engagé dès 2001 sur des chiffres ambitieux le Maroc veut passer de la 39ème à l’une des 20 premières destinations mondiales. A mi parcours, l’objectif est en voie de réalisation.
Le pays qui recevait 4,3 millions de touristes en 2000, en comptait 5,8 en 2005 et atteindra le chiffre de 6,4 en 2006. La capacité nationale sera portée à 230 000 lits avec la création de 160 000 lits dont 130 000 lits balnéaires et 30 000 dans les destinations culturelles du pays.
Huit à neuf milliards d’euros seront investis dans l’aménagement des nouvelles stations, des infrastructures ainsi que dans l’hôtellerie et l’animation. 700 000 nouveaux emplois directs et indirects seront créés.
Ce déploiement s’accompagne d’une libéralisation à un rythme soutenu de l’espace aérien. Le 12 décembre l’accord « Open Sky » entre l’UE et le Maroc, a été signé à Bruxelles. Cet accord permettra à n’importe quelle compagnie européenne de prendre des passagers pour les acheminer vers le Maroc.
Dès 2005 le Maroc enregistrait une progression de près de 21 % de son trafic aérien, un chiffre qui devrait augmenter en 2006 avec l’arrivée de compagnies low cost comme Easy Jet et Ryanair et la création par la RAM de la première compagnie low cost dédiée au tourisme, « Atlas Blue ».