
Tourisme : très difficile année pour Marrakech
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Le palace de la Mamounia en travaux depuis quelques mois, espère rouvrir ses portes à partir du 16 octobre. Tout ce qu’attendent les opérateurs touristiques, la levée de l’état d’urgence et une vraie programmation aérienne.
Chez les opérateurs touristiques, c’est le branle-bas. Les travaux de rénovation du palace de la Mamounia sont presque achevés, et l’établissement programme sa réouverture pour le 16 octobre prochain, si toutefois les conditions pour une reprise sont réunies.
Contraints au chômage, depuis mars dernier, palaces et unités haut de gamme comptent faire de bonnes affaires à la faveur de la réouverture des frontières. « A l’instar d’autres pays concurrents, le Maroc doit s’adapter à la pandémie avec des mesures de précaution, tout en reprenant l’activité touristique », indique Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière, rapporte le journal l’Economiste.
Et partout, on s’affaire. « Mais sans la levée de l’état d’urgence et une vraie programmation aérienne, il est très difficile de penser à une reprise », conditionne un directeur d’établissement, ajoutant : « Nous espérons bien entendu sauver la saison d’hiver et ne pas rater les fêtes de fin d’année, Marrakech réalisant une bonne partie de ses nuitées durant cette période ».
Le segment luxe dépend des arrivées internationales, lui qui vise particulièrement une clientèle anglaise, américaine, russe… au point d’en faire sa chasse gardée. Contrairement aux clubs et à d’autres catégories d’hébergement qui ont tenté une réouverture durant la période estivale, les palaces et les maisons d’hôtes de luxe ont baissé le rideau. Ces unités, ce sont plusieurs milliers de lits dans la cité ocre et le Haouz. Ainsi, en parallèle aux très beaux riads de luxe qui ont poussé dans la médina, des unités hôtelières de haut de gamme comme le Namaskar, le Salman, le Royal Mansour se dressent. Les signatures internationales ne manquent pas à l’appel. C’est le cas du groupe français Barrières, rivé sur Marrakech, ou encore la chaîne indienne Oberoi.
Certains établissements sont devenus des lieux de villégiature qu’affectionnent les grosses fortunes du monde, à l’instar du palace la Mamounia qui continue de tenir le haut du pavé. En réfection depuis quelques mois, le célèbre établissement, du haut de ses 95 ans d’histoire, est « presque prêt » et espère rouvrir ses portes à partir du 16 octobre.
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