Le Ministère des Affaires Étrangères espagnol a émis des recommandations importantes à l’attention de ses citoyens se rendant au Maroc. Ces conseils visent à assurer leur sécurité et à prévenir d’éventuels problèmes administratifs.
A l’aube de l’ère écologique, le Maroc met en avant ses richesses naturelles en créant divers produits touristiques. C’est dans ce sens que le ministère du Tourisme a adopté la stratégie « Plan niche et rural » pour justement promouvoir le tourisme rural.
En effet, les travaux sont en cours dans de nouvelles régions du pays, a affirmé Omar Bennani, directeur des Aménagements et des Investissements, « notamment au Haouz, dans l’Oriental, à Tétouan et Larache, des plans d’action ont déjà pris fin dans le désert (partie Errachidia et Ouarzazate) ». Pour Bennani, le tourisme rural est promis à un bel avenir : « Nous tirons vers une généralisation du tourisme rural et du tourisme de niche. L’objectif en 2007 est d’arriver à effectuer la transition d’un ensemble d’actions ponctuelles à une approche plus globale ».
En ce qui concerne les produits de niche, il existe des produits en cours de lancement, notamment le kayak en Méditerranée (de Nador, à Tamuda Bay, en passant par Al-Hoceïma) qui se rajoutent aux anciens produits lancés tels que le surf à Mirleft, le train touristique de l’Oriental et le parachutisme sportif à Beni-Mellal. Ces produits s’intègrent dans le Plan niche et rural en parallèle avec le Plan Azur. Aussi ce nouveau plan permet-il de diviser le pays en régions d’après leurs spécificités régionales et naturelles. Le ministère du Tourisme a créé en 2003 le concept du pays d’accueil touristique (PAT), qui vise à valoriser et développer les ressources humaines et naturelles des régions rurales, à attirer les touristes vers les différents territoires de l’arrière-pays et organiser l’offre touristique d’après un territoire bien défini.
Les ressources naturelles sont aussi prises en charges par le Haut commissariat aux Eaux et Forêts (HCEF). Il existe en ce moment deux plans en cours pour l’aménagement de deux parcs nationaux, dont le premier est l’extension du parc d’Ifrane de 52.000 à 124.000 ha. Le deuxième projet concerne la création d’un parc national à Khénifra. Le HCEF a également proposé un projet de loi concernant les aires protégées et qui permettra de mieux classer les différentes régions du Maroc d’après leur spécificité biologique. Cette initiative vise à sensibiliser la population marocaine à propos des richesses naturelles du pays.
« L’écotourisme demeure le meilleur moyen pour y parvenir », affirme Abdelallah El Mastoure, chef du service Aménagement des parcs et réserves naturelles. Il précise également que le tourisme écologique a pour objectif premier l’éducation et la sensibilisation de la population marocaine et étrangère au respect de la nature et à sa protection. L’implication des populations locales et la création de revenu en font également partie. Actuellement, tous les parcs nationaux sont dotés d’un centre d’information, d’un écomusée, d’un circuit éducatif (pour les écoles), et d’un circuit pédestre (randonnées). Le HCEF permet aux Marocains d’investir dans ce secteur en présentant des appels d’offres « écotourisme ».
Le tourisme rural est une manière aussi de montrer que le pays peut offrir plus qu’un tourisme de masse.
PAT
Le pays d’accueil touristique (PAT) est un concept qui privilégie le développement humain. Il a, par conséquent, attiré l’attention d’organismes de coopération internationaux pour aider les autorités publiques à mettre en œuvre différents projets d’études. De nombreux projets dans les régions rurales ont reçu des aides financières dans le cadre de l’adhésion à l’Initiative nationale de développement humain (INDH).
L’Economiste - Wafa Abyad
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