Après son adoption par le gouvernement marocain et sa publication au Journal Officiel, le décret définissant les procédures administratives relatives à l’ouverture des établissements touristiques et leur exploitation, est entré en vigueur.
La Belgique, la France et l’Espagne invitent tous trois leurs ressortissants à éviter les "lieux à forte concentration touristique" au Maroc. Ces appels à la prudence après l’attentat de Marrakech, pourraient porter une coup dur au secteur touristique marocain déjà fortement malmené depuis le début du "Printemps arabe".
Ainsi, le ministère espagnol des Affaires étrangères conseille à ses ressortissants voulant se rendre au Maroc, de prendre des "mesures extrêmes de précaution". De son côté, la Belgique recommande à ses ressortissants d’éviter les lieux rassemblant de nombreux européens. La France lui emboîte le pas en conseillant de "se tenir à l’écart des rassemblements et des mouvements de foule". L’hexagone a toutefois la lucidité d’y ajouter qu’aucun pays au monde n’est à l’abri d’une menace terroriste.
Des avertissements similaires sont visibles sur les sites de nombreux pays Européens (Suisse, Pays-Bas, Allemagne...). Ceux-ci font suite àl’attentat survenu jeudi au café Argana, place Jamaa el Fna à Marrakech. Déclenché à distance, l’explosion qui a ravagé la partie supérieure de l’établissement, a coûté la vie à seize personnes dont onze touristes (France, Canada, Israël, Pays-Bas, Portugal, Grande Bretagne).
Ces appels à la vigilance sont un frein de plus à la Vision touristique marocaine qui aspire à attirer près de 18 millions de visiteurs d’ici à 2020. Le pays, qui devait déjà faire face aux amalgames faits entre la Tunisie, l’Égypte et les autres pays concernés par le "Printemps arabe", doit désormais aussi jongler avec une menace terroriste.
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