TikTok, vecteur de débauche au Maroc ?
De nombreux Marocains continuent d’appeler à l’interdiction de TikTok, dénonçant la publication par les jeunes de contenus violents ou à caractère sexuel sur cette application...
Hanan Atrakin, députée du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), appelle à l’interdiction de TikTok et d’autres applications de réseaux sociaux au Maroc, afin de protéger leurs utilisateurs, notamment les mineurs.
Les applications de réseaux sociaux sont dans le viseur de Hanan Atrakin. Dans une question orale, l’élue attire l’attention de la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration sur le fait que de nombreuses applications « rivalisent pour attirer un public plus large avec des pratiques et des comportements “criminels” selon les lois en vigueur ». Elle appelle donc Ghita Mezzour, à intervenir pour protéger leurs utilisateurs, notamment les mineurs, mais aussi à appliquer des sanctions légales contre les utilisateurs des médias sociaux qui ont été reconnus coupables de violations punissables par la loi, fait savoir Al3omk.
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Soulignant que la mendicité, le harcèlement, le commerce sans respect des dispositions légales, l’offre de consultations médicales sans autorisation, entre autres, sont répandus sur les réseaux sociaux, l’élue PAMiste fait remarquer que toutes ces pratiques sont encadrées par des lois lorsqu’elles sont commises dans la réalité, mais qu’elles échappent à la responsabilité et à l’autorité de la loi lorsqu’elles sont réalisées dans un espace virtuel, ce qui rend ces comportements « criminels dans un contexte et autorisés dans un autre ».
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Fort de ces constats, la députée appelle alors le gouvernement à marcher dans le sillage de nombreux pays « en interdisant certaines applications ayant un impact négatif important, en régulant l’accès, en restreignant l’utilisation de ces applications par les mineurs, et en renforçant les mesures contre ceux qui les utilisent comme moyen de subsistance ».
Aller plus loin
De nombreux Marocains continuent d’appeler à l’interdiction de TikTok, dénonçant la publication par les jeunes de contenus violents ou à caractère sexuel sur cette application...
La question de l’interdiction de TikTok, suggérée par plusieurs députés marocains, devrait être abordée lors de la prochaine session du Parlement marocain, qui débute en octobre.
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