L’influenceuse belgo-marocaine Jamilla Baidou harcelée
Depuis que le gouvernement belge a obligé les influenceurs à publier leur adresse, l’influenceuse Maroco-Belge Jamilla Baidou dit faire l’objet de harcèlement.
Soupçonnée de trafic de drogue, une influenceuse a été arrêtée par la police judiciaire de Sala El Jadida. Il lui est reproché d’avoir repris l’activité illicite de son mari interpellé pour le même motif.
Tout est parti d’une dénonciation faite par un de ses clients arrêté pour trafic de drogue. Celui-ci a confié aux policiers qu’il s’approvisionnait en Chira auprès de l’influenceuse. C’est ainsi que celle-ci a été arrêtée à son tour dans le quartier Moulay Ismaël après que la police judiciaire de Sala El Jadida lui a tendu un piège, fait savoir le quotidien arabophone Assabah.
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L’influenceuse est connue sur Tiktok où, elle anime et publie des vidéos sur la cuisine et d’autres activités ménagères. Elle réussit à bâtir une solide réputation sur ce réseau social, ce qui lui a ensuite permis de se convertir dans le commerce. Elle crée alors une société de vente de produits cosmétiques. Mais l’arrestation de son mari pour trafic de drogue la pousse à reprendre son “business”, son souci étant de subvenir aux besoins de sa famille.
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Pour mener à bien cette activité illicite, elle fait des affaires avec un baron de la drogue. Celui-ci lui fournit de grandes quantités de Chira, qu’elle revend au détail par le biais d’une jeune fille qu’elle a recrutée « moyennant partage du bénéfice à parts égales ». En parallèle, elle loue des chambres à des individus ayant des antécédents judiciaires pour qu’ils l’aident à se faire une place dans le milieu du trafic de drogue.
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Après son arrestation, la suspecte a été placée en détention préventive dans la prison d’Al Arjat par le procureur du roi près du tribunal de première instance de Salé. Son audience devant le juge a été reportée à la semaine prochaine, afin de permettre à son avocat de consulter les procès-verbaux de la police judiciaire. Sa complice surnommée « Bint Atika » et « le grossiste » de drogue connu sous le nom de “Amimi” font, eux, l’objet d’un avis de recherche.
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