Ancienne candidate à The Voice Flandres en 2014, et aujourd’hui devenue star sur les réseaux sociaux, elle compte 180 000 abonnés sur YouTube et 210 000 sur Tik Tok. Elle n’aura pas longtemps profité de sa célébrité. Même si la loi qui obligeait les influenceurs à mettre en ligne leur adresse a désormais été annulée, le mal est déjà fait pour Jamilla Baidou qui, aujourd’hui, se retrouve à la merci de ses harceleurs. « Je voulais aussi juste montrer ce qui pourrait arriver si nous exposions simplement notre adresse », a déclaré Jamilla Baidou. « Ce n’est plus sûr, nous avons peur dans notre propre maison », raconte-t-elle à Het Nieuwsblad.
À lire : Selma Omari déplore le manque de solidarité des Marocains des Pays-Bas
Même si elle est devenue une star sur Youtube et TikTok, ses vidéos ne sont pas appréciées de tous et poussent certains à lui lancer des propos haineux. Elle se réjouit de l’annulation de la loi et espère que le gouvernement pourra l’aider à protéger sa vie privée. « Je suis contente pour les autres influenceurs. Et nous ? Je ne demande pas une armée à la porte, mais quelque chose qui nous garantisse plus de sécurité », déclare Baidou. « C’est juste que ce n’est plus sûr, on ne se sent plus chez soi », a-t-elle regretté.
À lire : Une influenceuse droguée et violée lors d’un voyage au Maroc
Elle confie avoir vécu des moments horribles. « Les premiers jours, ça a commencé tranquillement avec des fans adorables, je pensais que j’exagère peut-être. Mais le soir, un inconnu s’est soudainement présenté à la porte. Nous avons finalement parlé à cet homme et il nous a dit qu’il avait rendez-vous avec Jens, mon colocataire », raconte Jamilla.
À lire : Cette Marocaine est devenue très riche grâce à Instagram
Apparemment, quelqu’un avait publié son adresse dans un forum de discussion anonyme pour des rencontres sexuelles. « Nous avons vu cela comme une blague ridicule. Mais cette même nuit, la sonnette a à nouveau retenti. Une autre personne s’est présentée pour une soirée. Je ne blâme pas ces hommes, ils sont aussi des victimes. Mais le fait que notre adresse soit utilisée n’est pas acceptable », a déclaré Baidou, qui envisage de déménager prochainement.