Idriss El Mehdi & The Bladi Band, découverte musicale made in Maroc

16 mars 2009 - 10h21 - Culture - Ecrit par : L.A

Idriss El Mehdi & The Bladi Band est un groupe prometteur. Son atout : le mariage survitaminé du guembri, de la guitare, des percussions et de la batterie, pour un style entre pop et rock. Décapant. En concert au festival Mer et Désert qui s’est déroulé du 27 février au 1er mars à Dakhla, au Maroc, le groupe a offert au public des compositions chaloupées et des paroles entrainantes. Interview.

Idriss El Mehdi & the Bladi Band est l’une des révélations du festival de Dakhla qui s’est déroulé du 27 février au 1er mars 2009 au Sahara, à 350 km au Nord de la Mauritanie. Connu comme pianiste de jazz, Idriss El-Medhi, jeune marocain né à Casablanca, a laissé de côté son piano et s’est converti au guembri (instrument de musique à trois cordes). Il s’est entouré du groupe The Bladi Band pour mettre son instrument au goût du jour. Ben et Kevin à la guitare, Karim à la batterie et Oussama Chraibi aux percussions, les joyeux lurons s’en sont donnés à cœur joie durant le festival de Dakhla. Résultat : un mélange décapant de guitare folk et de guembri revisité dans un registre à la frontière entre la pop et le rock.

Quelles sont vos impressions à la suite de votre concert à Dakhla ?

On était en ouverture de soirée. Cela n’a pas été facile d’attirer le public. C’était la première fois qu’on faisait un concert au Maroc. Même si les gens n’étaient pas nombreux au début, vers la fin du concert certains s’arrêtaient, attirés par notre musique, c’est le principal ! Je suis super content d’être à Dakhla, j’espère que des occasions comme celle-là se représenteront et qu’on pourra jouer dans d’autres festivals marocains.

Comment êtes vous passé du piano jazz au guembri ?

En premier, j’étais connu comme pianiste de jazz au Maroc. J’ai d’ailleurs participé à plusieurs festivals comme celui d’Essaouira. Après j’ai migré à Paris, là bas j’ai voulu renouer avec mes origines. J’ai commencé à jouer du guembri. Au début c’était un peu galère mais comme j’étais passionné, au final cela a payé. Mahmoud Guernia, un virtuose du guembri m’a initié. J’ai commencé à écouter en boucle ses cassettes et puis j’ai fait mes premières compositions. Et me voilà !

Vous vous êtes entouré d’un groupe : the Bladi Band. Pourquoi n’avez-vous pas tenté une carrière en solo ?

J’avais besoin d’un groupe à moi. Je me suis entouré de potes musiciens comme le percussionniste Oussama Chraibi. Chaque musicien du groupe a son style, ses qualités. Par exemple, Ben, le guitariste, est un peu notre « guitare hero ». Au début, cela a été difficile de travailler ensemble en raison de nos styles assez différents et puis l’alchimie est venue comme une évidence.

Un prochain album en préparation ?

Oui, on a commencé à faire un disque. Mais ce n’est pas pour tout de suite, on prend notre temps pour faire de belles choses. Un album avec de bonnes compositions.

Source : Afrik.com - Stéphanie Plasse

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Musique - Concert - Idriss El Mehdi

Ces articles devraient vous intéresser :

Flou autour des circonstances du décès de Cheikha Tsunami

La chanteuse Cheikha Tsunami, grande icône du Chaâbi, s’est éteinte mardi 17 octobre à l’Hôpital militaire de Rabat, à l’âge de 45 ans. Les circonstances de son décès restent floues.

Saad Lamjarred : des choix qui dérangent

Saad Lamjarred est une fois de plus au cœur d’une polémique. Cette fois-ci, ce ne sont pas ses démêlés judiciaires qui font les gros titres, mais ses choix vestimentaires jugés « audacieux » et « inappropriés » par une partie de son public.

Douzi : un adieu à la scène musicale ?

À 39 ans, le chanteur marocain Abdelhafid Douzi pourrait rapidement tirer un trait sur sa carrière musicale. Il a par ailleurs annoncé qu’il se retirait du jury de l’émission « Star Light », dédiée à la découverte de talents musicaux.

Najat Aatabou, Abdelaziz Stati et Zina Daoudia à la tête du jury d’Annajm Chaabi

La chanteuse Najat Aatabou se lance dans un nouveau projet et endosse le rôle de jurée pour une émission de télévision inédite au Maroc. Elle sera accompagnée de plusieurs autres artistes.

Salma Rachid sous le feu des critiques

Salma Rachid est la cible d’attaques sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes fustigent l’arrogance de la chanteuse de la pop marocaine.

Latifa Raafat se confie sur sa relation avec le roi Hassan II

Latifa Raafat figure parmi les chanteurs préférés de feu Hassan II. La chanteuse marocaine se confie sur sa relation avec le père du roi Mohammed VI.

Abdelaziz Stati : sa fille Ely menace de révéler des secrets compromettants

Les relations entre le chanteur populaire Abdelaziz Stati et sa fille, la rappeuse Ilham El Arbaoui, alias Ely, sont dégradées au point que celle-ci menace de faire des révélations compromettantes sur son père.

Festival Mawazine : Saad Lamjarred persona non grata ?

La participation de Saad Lamjarred à la 19ᵉ édition du Festival Mawazine, prévue du 21 au 29 juin prochain, semble compromise. Des sources proches des organisateurs ont révélé l’échec des négociations entre les deux parties.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Manal Benchlikha critique Nora Fatehi pour plagiat de clip à Marrakech

La chanteuse marocaine Manal Benchlikha est critiquée pour ses propos envers ses collègues qu’elle accuse de l’imiter dans l’espoir d’obtenir le succès que rencontrent ses dernières œuvres musicales, publiées sur YouTube.