Alors que la mise en place d’un écosystème de production locale de bus électriques présente de nombreux avantages dont profitent certains pays, le Maroc est encore à la traîne.
Le Maroc comptera sous peu son premier TGV. Le premier TGV africain. Une belle vitrine pour Alstom et la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer française) qui feront ainsi montre de leur savoir-faire en la matière après les accidents qu’a connu la Chine avec ses trains grande vitesse. Sans oublier bien sûr l’ONCF (Office National des Chemins de Fer marocaine) qui, par ce chantier, entre dans la cour des grands.
Le TGV marocain sera mis en service fin 2015 entre les villes de Tanger et Casablanca. Ainsi, plusieurs appels d’offres doivent ainsi être lancés ces prochains mois. Quatorze rames ont d’ores et déjà été commandées au français Alstom pour près d’un demi-milliard d’euros.
La SNCF quant à elle effectue en ce moment des études commerciales et des missions d’ingénierie via sa filiale SNCF International et ce, pour un montant de 70 millions d’euros.
L’exploitation de la ligne n’a pas été encore attribuée. Et même si la France est bien positionnée puisqu’elle contribue au chantier, il n’est pas sûr que la SNCF râflera le contrat. En effet, les Espagnols sont sur les rangs et entendent bien, alors que leur pays s’enfonce dans la crise, prendre quelques positions.
Le directeur des grands projets internationaux de la SNCF, Hervé Le Caignec, indiquait ainsi récemment "Nous sommes plus concentrés sur la rentabilité du projet alors que les Espagnols ont une vision plus technique".
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